Projet informatique de master 1 (LI037), 2004-2005

Responsable : Pascal Amsili prenom.nom@linguist.jussieu.fr


Sujets proposés

Le sujet peut être choisi parmi les sujets proposés suivants, ou il peut s'agir d'un sujet à l'initiative de l'étudiant, auquel cas il faut en fournir une description rédigée d'une à deux pages, et obtenir l'accord de l'enseignant.

La liste proposée ici est une liste provisoire : les sujets ne sont pas toujours entièrement précisés, et d'autres sujets pourront s'y ajouter. N'hésitez pas à inventer des sujets !


Projet n° 1 : Repérage des entités nommées

On regroupe sous le terme "entités nommées" les noms de personnes, de lieux, de dates, noms d'entreprises, adresses, etc. Il s'agit d'expressions qui dénotent une entité unique de façon presque indépendante du contexte. On s'intéresse aux entités nommées pour plusieurs raisons :
  • elles constituent des syntagmes qui peuvent être relativement complexes au point de vue syntaxique (par exemple une adresse, ou un nom d'association) dont le repérage préalable peut grandement siplifier une analyse syntaxique ;
  • dans une perspective de recherche d'information, la reconnaissance des entités nommées permet de savoir de quoi parle un texte ;
  • elles sont nécessaires pour la résolution des anaphores.
Il s'agit dans ce projet de repérer de la façon la plus complète possible dans un texte étiqueté ou non, les entités de type "personne". Pour cela, on envisagera un algorithme en deux étapes (qui peuvent se répéter) :
  • au moyen de règles générales et de dictionnaires spécialisés (noms propres, amorces --- c'est-à-dire mots qui introduisent systématiquement des entités nommées, comme 'Melle', etc.), constitution d'une "table des symboles" des entités présentes dans le texte ;
  • à partir de cette table des symboles, et en tenant compte des formes variées sous lesquelles une même entités peut être désignée, recherche de nouvelles entités, voire de nouvelles règles trouvées précédemment.
L'idée est que le programme s'enrichit au fur et à mesure qu'il est utilisé.

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Projet n° 2 : Analyseur syntaxique d'une grammaire ambigüe (Earley)

Il s'agit d'implémenter, pour un fragment significatif du français (ou d'une autre langue), comportant des ambiguïtés, l'algorithme d'analyse d'Earley.

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Projet n° 3 : Réseaux sémantiques

À partir de définitions provenant de dictionnaires électroniques, préalablement étiquetées, il s'agit de construire un « réseau sémantique ».

Pour chaque entrée (qui peut correspondre à un des sens d'une lexie), on repèrera les mots pleins qui participent à sa définition (il faut donc (1) distinguer les mots pleins des mots « outils », (2) repérer la définition proprement dite parmi l'ensemble des informations associées à une entrée (catégorie, exemples, synonymes...)), et on construira un réseau reliant l'entrée à tous ces mots pleins.

Ce réseau pourra être stocké sous forme de fichier Ascii, dans un format du genre de celui de WordNet.
On pourra aussi, éventuellement, proposer une interface graphique permettant de visualiser graphiquement le réseau, voire de le modifier.

Dans un deuxième temps, on réalisera un programme exploitant ce réseau pour désambiguïser les sens d'un mot en contexte. Principe : étant donnée une phrase contenant le mot concerné, on repère les mots pleins qui l'entourent (contexte), et on recherche ces mots dans le réseau. Alors le sens correspondant est celui qui est le plus proche (dans un sens qu'il faut précisément définir) des mots pleins de son contexte.

D'autres exploitations d'un tel réseau peuvent être envisagées.

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Projet n° 4 : Détection de la langue d'un texte

Pour détecter la langue d'un texte, on peut constituer une base de connaissances à partir d'un corpus de textes classés par langue. Pour chaque langue, un premier programme (à écrire) recueillera des statistiques significatives, basées sur les lettres (par exemple, il y a plus de "w" en anglais qu'en français). Le choix du modèle probabiliste employé et de ses paramètres (bigrammes, trigrammes) devra être justifié dans le rapport. On peut en proposer plusieurs et discuter de leurs avantages et inconvenients (rapport entre précision de la reconnaissance et volume de la base de connaissances ou longueur du texte nécessaire pour reconnaître sa langue).

Un deuxième programme (à écrire), utilisera ces bases de connaissances pour reconnaître la langue d'un texte.

Vous utiliserez un corpus d'apprentissage comprenant des textes plus ou moins variés d'un certain nombre de langues (le plus de langues possible, au moins 4). Le corpus de test ne devra pas contenir de texte appartenant au corpus d'apprentissage.

Amélioration possible : gérer des textes dans différents encodages, pour les langues à alphabet non latin.

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Projet n° 5 : Wordnet en java

Le titre du projet dit presque tout. Plus de détails bientôt.

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  Thu Dec 16 09:56:38 CET 2004 Ma maison-page