3: Chapitre du mélange des cas (Vēṟṟumai Mayaṅk-Iyal) [84-117]


trsl_TC84c


karumam allā+ cārpu* eṉ kiḷavikku* (1)

urimai -~um uṭaittu* -ē kaṇ= eṉ vēṟṟumai (2)


Il est également possible d'avoir le cas kaṇ (2)

Pour les expressions [de]
cārpu «subordination» non physique (1)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

[Explication générale]


{{Par}}1{{/Par}}[Voici qu'] il a entrepris d'expliquer comment se mêlent (mayaṅkutal) entre eux les cas (vēṟṟumai), lesquels ont été mentionnés auparavant. Ce mélange (mayakkam) admet deux divisions (vakai): le mélange [au niveau] des valeurs (poruḷ mayakkam), et le mélange [au niveau] des formes (urupu mayakkam).

++Le mélange [au niveau] des valeurs [a lieu] quand [un cas] peut être employé (cēṟal) dans une valeur d'un autre sans abandonner (tīrtal) sa propre valeur.

++Le mélange [au niveau] des formes [a lieu] quand il y est employé en abandonnant sa propre valeur.{{FNote}}Nous avions déjà eu une définition du vēṟṟumai mayakkam en 74-4.{{/FNote}}


Par le sutra [106] yātaṉ urupiṟ kūṟiṟṟu* āyiṉum{{V}}106{{/V}}, il a expliqué le mélange [au niveau] des formes. Par tous les autres sutras, il a expliqué le mélange [au niveau] des valeurs.

Comme il y explique ces deux types de mélanges, ce chapitre (ōttu) a pour nom «Chapitre du Mélange des Cas».


[On doit] comprendre que cette dénomination (kuṟi) est une dénomination qui n'a cours qu'en considération de la majorité (paṉmai nōkki+ ceṉṟa kuṟi), parce qu'ici ne sont pas seulement expliqués les mélanges des cas, [mais encore] des formes déviantes tolérées (vaḻīi ~amaivaṉa), divergeant (piṟaḻtal) par rapport aux caractérisations (ilakkaṇam) qui ont été formulées (ōtutal) pour les cas, et d'autres choses qui sont pertinentes (iyaipu* uṭaiyaṉa) [ici].

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}Glose du sutra: Le sens (poruṇmai) de cārpu ``subordination'' qui a été formulé [en 72-5 sous l'intitulé ``être attenant à'' (cārtal)] [comme appartenant] au second (iraṇṭāvatu) [cas] (ACC.) admet deux subdivisions:

++la subordination physique (karuma+ cārpu) (i.e. «être attenant à, jouxter, s'appuyer sur»),

++la ``subordination non-physique'' (karumam allā+ cārpu) (litt. «subordination qui n'est pas acte», i.e. «dépendre de»).


Parmi elles, la «subordination physique», c'est, comme dans l'exemple:

+#tūṇai+ cārntāṉ «il-s'appuyait{{Q}}2{{/Q}} [sur] la-colonne-ACC.{{Q}}1{{/Q}}»,

le fait d'éprouver un toucher (mey=-uṟutal) l'un de l'autre (oṉṟaṉai ~oṉṟu).


La ``subordination non physique'', c'est ce qui, sans que soit éprouvé un toucher, se rencontre dans:

+#aracarai+ cārntāṉ «il-dépendait{{Q}}2{{/Q}} du-roi-ACC.{{Q}}1{{/Q}}».


[Ce sutra] veut dire que le septième (ēḻāvatu) [cas] (LOC.) aussi peut se rencontrer comme approprié pour le sens de ``subordination non physique''.


{{Par}}3{{/Par}}On rencontre par exemple:

+#aracarkaṭ cārntāṉ «il dépendait du roi-LOC.»


{{Par}}4{{/Par}}Si «acte» (karumam) [désigne] ici [dans les expressions karumam allā+ cārpu (litt. «subordination qui n'est pas acte») et karuma+ cārpu (litt. «subordination qui est acte»] le fait d'éprouver un toucher, étant donné que lorsque l'on dit aracarkaṭ cārntāṉ «il dépendait du roi-LOC.» il n'est pas éprouvé (uṟutal) [de toucher], si l'on demande comment il peut y avoir cārpu{{FNote}}L'objection semble porter sur l'unité même de la notion de cārpu. Les deux cārpu pourraient simplement être homophones (cf. 57-8). La solution viendra de l'existence de paraphrases communes faisant intervenir paṟṟu «point d'appui».{{/FNote}} [répondez] que:

--De même qu'un certain Sāttan (oru cāttaṉ) peut s'appuyer (cārtal) sur une colonne en l'ayant pour point d'appui (paṟṟu),

++étant donné que celui qui «dépend» (cārtal) [du roi] se comporte (oḻukutal) [en ayant] le roi comme point d'appui (paṟṟu), il y a [bien] cārpu.


{{Par}}5{{/Par}}La particule um ``également'' (ummai) [est un um de] contraire (etir-maṟai) (voir 255-2-d).{{FNote}}Cela veut dire que quand le sutra dit: «Ils peuvent aussi bien prendre le locatif», on sait qu'ils peuvent aussi bien ne pas le prendre.{{/FNote}}


{{Par}}6{{/Par}}Et si l'on demande quelle est le reproche encouru (paṭum iḻukku) si, en disant

+#tūṇiṉkaṭ cārntāṉ «il-jouxtait{{Q}}2{{/Q}} la-colonne-LOC.{{Q}}1{{/Q}}»,

l'on emploie le septième [cas] dans la subordination physique (karuma+ cārcci), [répondez que]:

--[On doit] dire que c'est simplement parce qu'il n'y a pas de tel usage (vaḻakku), et pour aucune autre raison.


Et s'il est dit qu'à cette époque-ci (i+-kālattu), on l'emploierait (vaḻaṅkutal) de cette manière-là, [répondez que]:

--Il convient de dire que c'est sans discernement (iṭai-terivu) que les gens du monde (ulakattār) [non-lettré] utilisent dans le cas de la subordination physique le morphème casuel (urupu) qui se rencontre dans la subordination non physique à cause de cette ressemblance (oppumai) qu'est le fait d'être subordonné (cārtal);

et [ils sont sans discernement] parce que le Maître{{FNote}}Le Maître a raison contre l'usage de tous les jours.{{/FNote}} (āciriyar) a mentionné précisément (vitantu kūṟutal) ``subordination non physique''.

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC85c


ciṉai-nilai+ kiḷavikku* (1a)
ai -~um^ kaṇ= -um (1b)

viṉai-nilai ~okkum (2a)
eṉmaṉār pulavar (2b)


Pour un terme à statut de membre (1a)

[les cas] ai et kaṇ (1b)

Se valent, quant à l'activité, (2a)

Disent les lettrés, (2b)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: Pour un mot qui a pour référent (mēṉiṟṟal) un membre (ciṉai), les lettrés (pulavar) disent que le second [cas] et le septième sont équivalents (ottal) dans ``l'activité'' (viṉai-nilai).

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}On rencontre par exemple:

+#kōṭṭai+ kuṟaittāṉ «il a raccourci la défense-ACC.»,

+#kōṭṭiṉkaṇ+ kuṟaittāṉ «il a raccourci dans la défense-LOC.».


{{Par}}3{{/Par}}Afin d'écarter les verbes idéels (viṉai+ kuṟippu) [du champ d'application], il a dit ``act[ivité]'' (viṉai [nilai]).{{FNote}}Les verbes idéels (voir 213 et 214) n'expriment pas des actions.{{/FNote}}


{{Par}}4{{/Par}}Bien qu'il ait dit [de façon générale] ``se valent, quant à l'activité'', il convient de ne comprendre que les verbes (viṉai) qui se prêtent (ēṟṟal) à ce que [les cas] se mêlent (mayaṅkutal) [comme]

+#aṟuttal «couper», kuṟaittal «raccourcir»,

à l'exclusion de

+#pukaḻtal «louer», paḻittal «blâmer», etc.


{{Par}}5{{/Par}}Bien que, [comme au sutra 84, ce soit aussi] une [situation] où le septième [cas] peut s'employer (cēṟal) dans une valeur du second, étant donné que ce n'est pas rare (ciṟu-varaviṟṟu), mais que le septième [cas], tout comme le second, se rencontre fréquemment (payiṉṟu-varutal) dans l'usage (vaḻakku), il a dit ``se valent''. Pour cette raison (kāraṇam), au lieu de mentionner simultanément (uṭaṉ-kūṟutal) les possibilités d'avoir le septième [cas] pour la subordination ``non-physique'' (84) et pour ``les termes à statut de membre'' (85), il les a mentionnées séparément (vēṟu kūṟutal).{{FNote}}Il explique pourquoi ce sutra et le précédent n'ont pas été fondus ensemble.{{/FNote}}

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC86c


kaṉṟal -um^ celavu* -um (1a)
oṉṟum -ār viṉai -~ē (1b)


Kaṉṟal «être passionné» et celavu «aller» (1a)

[Que ce soit avec ai ou kaṇ]

Sont identiques d'action (1b)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: Les mots qui renvoient (mēl varutal) à la valeur kaṉṟal «être passionné» et les mots qui renvoient à la valeur celavu «aller» sont de même action (toḻil) par rapport au second [cas] (ACC.) et au septième (LOC.).

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}On rencontre par exemple:

+#cūtiṉai+ kaṉṟiṉāṉ «il est passionné au jeu-ACC.»

+#cūtiṉkaṭ kaṉṟiṉāṉ «il est passionné au jeu-LOC.»

+#neṟiyai+ ceṉṟāṉ (litt. «il allait le chemin-ACC.»)

+#neṟikkaṭ ceṉṟāṉ «il allait sur le chemin-LOC.»


{{Par}}3{{/Par}}Comme la formulation [du sutra] se fonde sur la valeur (poruḷ paṟṟi ~ōtutal), [on doit] inclure (kōṭal) aussi [dans son champ d'application d'autres exemples] qui se rencontrent comme:

+#cūtiṉai ~ivaṟiṉāṉ «il est pris [par] le jeu-ACC.»

+#cūtiṉkaṇ ivaṟiṉāṉ «il est pris [par] le jeu-LOC.»

+#neṟiyai naṭantāṉ (litt. «il marchait le chemin-ACC.»)

+#neṟikkaṇ* ^naṭantāṉ «il marchait sur le chemin-LOC.»


{{Par}}4{{/Par}}Si l'on dit qu'étant donné que ces valeurs (poruḷ) ont déjà été mentionnées pour le second cas [en 72-5], il aurait suffi de formuler (ōtutal) [ce sutra] en disant que «le septième [cas] lui aussi est approprié pour les valeurs de kaṉṟal et de celavu», [répondez que]:

--Si cela était formulé ainsi, on en inférerait que les occurrences (varavu) du septième [cas] sont minoritaires (ciṟu-pāṉmai). Aussi, il a récité [en les mentionnant] simultanément (uṭaṉ-ōtutal).


{{Par}}5{{/Par}}Comme [le sutra précédent] ``terme à statut de membre'' (ciṉai-nilai+ kiḷavi){{V}}085{{/V}} [concernait] une restriction sur le mot pilier (nilai-moḻi varaiyaṟai) et comme ceci est une restriction sur le mot nouveau-venant (varu-moḻi varaiyaṟai),{{FNote}}Si l'on considère que ces deux sutras, le 85 et le 86, parlent tous les deux d'exemples de type «Complément + Verbe», au sutra 85, on ne parle que de certains types de compléments, et au sutra 86, on ne parle que de certains types de verbes (c'est cela la restriction dont il parle).{{/FNote}} il les a mentionnés séparément (vēṟu kūṟutal).{{FNote}}Au lieu d'être économe en mots (vertu cardinale chez les grammairiens) et de fusionner les sutras.{{/FNote}}

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC87c


mutal+-ciṉai+ kiḷavikku* (1a)
atu ~eṉ vēṟṟumai (1b)

mutaṟkaṇ variṉ -ē (2a)
ciṉaikku* ai varum -ē (2b)


Pour une expression à principal et membre, (1a)

Si l'on trouve dans le principal (2a)

Le cas atu (1b)

On trouve au membre [le cas] ai (2b)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: Dans le cas [des syntagmes] où un mot de principal (mutaṟ-col) est suivi (toṭartal) d'un mot de membre (ciṉai+ col), si le sixième cas (āṟām vēṟṟumai) (GEN.) se rencontre dans le principal (mutal), c'est le second cas (iraṇṭām vēṟṟumai) (ACC.) que l'on rencontre dans le membre (ciṉai).

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}On rencontre par exemple:

+#yāṉaiyatu kōṭṭai+ kuṟaittāṉ «il a raccourci les défenses-ACC de l'éléphant-GEN.».


{{Par}}3{{/Par}}Il s'agissait de réguler (niyamittal) le fait qu'à cause du [sutra 85] ``pour un terme à statut de membre, [les cas] ai ou kaṇ [se valent]''{{V}}085{{/V}}, ces deux cas (le second et le septième) sont applicables (eytutal) aux ``expressions à principal et membre''. Cette [explication] vaut également pour le sutra qui vient.

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC88c


mutal% muṉ ai variṉ+ (1a)
kaṇ= eṉ vēṟṟumai (1b)

ciṉai muṉ varutal* (2a)
^teḷḷitu* eṉpa (2b)


[Mais] si à l'avant du principal,
se trouve [le cas] ai (1a)

Il est [plus] clair, dit-on, (2b)

Que se trouve à l'avant du membre (2a)

Le cas kaṇ (1b)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: Dans le cas de ces ``expression à principal et membre''{{V}}087{{/V}} (voir 87), si l'on rencontre le cas ai (ACC.) en avant (muṉ) du mot [qui désigne le] principal (mutaṟ-col), il est ``[plus] clair'' (teḷḷitu) qu'il y ait occurrence (varutal) du cas kaṇ (LOC.) en avant du mot [qui désigne le] membre (ciṉai+ col).

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}On rencontre par exemple:

+#yāṉaiyai+ kōṭṭiṉkaṇ+ kuṟaittāṉ (litt. «il a raccourci l'éléphant-ACC. dans les défenses-LOC.», cf. 87-2)


{{Par}}3{{/Par}}A cause de l'expression employée ``il est [plus] clair'', [il s'ensuit] que minoritairement (ciṟu-pāṉmai), le cas ai lui aussi se rencontre, [comme] dans:

+#yāṉaiyai+ kōṭṭai+ kuṟaittāṉ (litt. «il a raccourci l'éléphant-ACC. les défenses-ACC.»).{{FNote}}Avec un double accusatif.{{/FNote}}


{{Par}}4{{/Par}}Si l'on demande pourquoi, au milieu (iṭai) des sutras expliquant les mélanges (mayakkam) dans le cas des expressions portant sur un membre (ciṉai+ kiḷavi), avoir placé le sutra [86] kaṉṟal -um^ celavu* -um{{V}}086{{/V}}, [répondez] que:

--Étant donné qu' [ainsi] l'expression [du sutra 85] ai -~um^ kaṇ= -um{{V}}085{{/V}} vient par le contexte (atikārattāṉ) et qu'[ainsi] le sutra s'abrège (curuṅkutal),{{FNote}}Il n'y a pas eu besoin de répéter ai-y-uṅ-kaṇ-ṇ-um dans le sutra 86, ce qui fait quatre syllabes de moins à retenir pour la mémoire.{{/FNote}} il l'a placé après le sutra [85] ciṉai-nilai+ kiḷavikku.

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC89c


mutal -um^ ciṉai -~um (1a)
poruḷ vēṟu-paṭāa (1b)

nuvalum^ kālai+ (2a)
col+ kuṟippiṉa -~ē (2b)


[Un] principal et [un] membre (1a)

Ne diffèrent pas en valeur [dans l'absolu] (1b)

[Mais] sont [relatifs à] ce que l'on vise à dire (2b)

Lorsque l'on décrit (2a)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: Le principal (mutal) et le membre (ciṉai) ne sont pas des choses (poruḷ) qui sont distinctes (vēṟu) entre elles, ce qui est principal n'étant que principal, et ce qui est membre n'étant que membre. Ils sont désignés couramment (vaḻaṅka+-paṭutal) comme principal ou comme membre, par l'effet de ce que vise à dire celui qui parle (colluvāṉatu collutal+ kuṟippu).

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}L'expression employée ``sont [relatifs à] ce que l'on vise à dire'' (coṟ-kuṟippiṉa) veut dire que:

++[a.] lorsque cela même qui a été appelé principal est considéré (kuṟittal) comme une partie (ēkatēcam) par rapport à une chose autre, il devient aussi membre;

++[b.] lorsque cela même qui a été appelé membre, est considéré comme principal au regard d'une partie de soi, il devient aussi principal.


{{Par}}3{{/Par}}A celui qui éprouverait une hésitation (aiyuṟal), [se demandant] si, [dans des exemples comme]:

+#kōṭṭatu nuṉiyai+ kuṟaittāṉ «il a raccourci l'extrémité-ACC. de la défense-GEN»,{{FNote}}A comparer avec 87-2, où kōṭu «défense», qui est maintenant «principal» et au sixième cas kōṭṭatu (GEN.), était «membre» et au second cas kōṭṭai (ACC.).{{/FNote}}

+#kōṭṭai nuṉikkaṭ kuṟaittāṉ «il a raccourci la défense-ACC. dans [son] extrémité-LOC.» (cf. 88-2),

+#kōṭṭai nuṉiyai+ kuṟaittāṉ (litt. «il a raccourci la défense-ACC. l'extrémité-ACC.», cf. 88-3),

ce qui se rencontre ne serait pas le morphème [casuels] (urupu) qui avait été formulé (ōtutal) pour le principal, [mais ici] utilisé aussi dans un membre, [il est dit dans ce sutra], pour dissiper son incertitude (aiyam akaṟṟal), que le terme kōṭu «défense» étant, par l'effet d'un point de vue spécifique (karuttu vakaiyāṉ), là en tant que principal, c'est bien [quand même] une occurrence avec un principal d'un morphème formulé pour les principaux.{{FNote}}Ce n'est donc pas une exception si l'on adopte le bon point de vue.{{/FNote}}

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC90c


piṇṭa+-peyar -um (1a)
āy iyal* ^tiriyā (1b)

paṇṭu*-iyal% maruṅkiṉ (2a)
marīiya marapu* -ē (2b)


Les noms d'agrégat non plus (1a)

Ne s'écartent pas de ce comportement; (1b)

C'est la tradition adoptée (2b)

Selon un cours ancien (2a)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: Les noms qui expriment (uṇarttal) des agrégats (piṇṭam) ne s'écartent (tirital) pas non plus du comportement (iyalpu) des noms [des expressions] ``à principal et membre'' (mutaṟ-ciṉai+ peyar) (87) (cf. supra 85, 87, 88, 89). Les employer (vaḻaṅkutal) ainsi en tant que principaux (mutal) ou membres (ciṉai) est l'ordre adopté (maruviya muṟai) par les expressions (kūṟṟu) en usage depuis longtemps (mēṟ-ṟoṭṭu).

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}Un agrégat [est] le rassemblement (tokuti) de plusieurs choses (poruḷ).


{{Par}}3{{/Par}}Ici, quand il est dit ``ne s'écartent pas de ce comportement'', le renvoi lointain (māṭṭ-eṟintatu){{FNote}}Littéralement ce qui a été lancé en raccrochant. Cette remarque est motivée par le fait que les sutras auquel renvoie le déictique āy dans āy-iya[l] (ce comportement), ne sont pas adjacents à celui-ci, puisque ce sont les sutras 85, 87 et 88. Il est dit: les piṇṭam ont ce même comportement, et il faut comprendre qu'il s'agit d'un comportement dont on a parlé 5 sutras plus tôt.{{/FNote}} qui a été fait [veut dire que], de même que pour les ``expression[s] à principal et membre''{{V}}087{{/V}}, pour les noms d'agrégat, si l'on rencontre le sixième [cas] dans le principal, on rencontre le second [cas] dans le membre, si l'on rencontre le second [cas] dans le principal, on rencontre le septième [cas] dans le membre, ou, minoritairement, le second.


{{Par}}4{{/Par}}On rencontre par exemple:

+#kuppaiyatu talaiyai+ citaṟiṉāṉ «il a dispersé le sommet-ACC. du tas-GEN.» (cf. 87-2)

+#kuppaiyai+ talaikkaṭ citaṟiṉāṉ (litt. «il a dispersé dans le sommet-LOC. le tas-ACC.», cf. 88-2)

+#kuppaiyai+ talaiyai+ citaṟiṉāṉ (litt. «il a dispersé le sommet-ACC. le tas-ACC., cf. 88-3)


{{Par}}5{{/Par}}Si l'on dit que les agrégats sont simplement [un] principal et [des] membre[s], et qu'il n'est [donc] pas nécessaire (vēṇṭā) de les mentionner à part, [répondez que]:

--Lorsque l'on dit kuppai «tas», étant donné qu'hormis plusieurs choses (poruḷ) qui sont rassemblées (tokutal), il n'y a pas une chose distincte d'elles et constituée (iyaṟal) au moyen d'elles, les maîtres anciens (tol= āciriyar) n'ont pas voulu appeler cela principal. C'est pourquoi il l'a mentionné à part. [Les termes] paṭai «armée», kāṭu «forêt», «jardin», etc. sont semblables.

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC91c


oru-viṉai ~oṭu+-col (1a)
uyarpiṉ vaḻittu*-ē (1b)


La [particule] comitative oṭu (1a)

A pour site ce[lui] qui est supérieur (1b)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: ``La [particule] comitative oṭu'' (oru-viṉai ~oṭu+ col, litt. «le mot oṭu de même action»), qui a été [assignée] au troisième [cas] par la formulation [du sutra 74] ``L'énoncé de même action, où l'on relie avec un cela'' (ataṉoṭu* iyainta ~oru-viṉai+ kiḷavi){{V}}074{{/V}} apparaît [comme suffixe] à la suite (vaḻi) du nom qui exprime le référent supérieur (uyar-poruḷ).

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}On a par exemple:

+#aracaṉoṭu* iḷaiyar vantār «les jeunes vinrent avec le roi-COM.»,

+#āciriyaṉoṭu māṇākkar vantār «les disciples vinrent avec le Maître-COM.»


{{Par}}3{{/Par}}Quand il est dit [que l'on doit] employer oṭu [comme suffixe] à la suite du nom du référent supérieur, cela veut dire [aussi] que, lorsqu'il n'y a pas supériorité, les deux noms sont au [cas] origine (eḻuvāy), [comme] dans:

+#cāttaṉ -um koṟṟaṉ -um vantār «Sāttaṉ et Koṟṟaṉ vinrent».


Si l'on dit que dans:

+#nāyoṭu nampi vantāṉ «Le seigneur vint avec le chien-COM.»,{{FNote}}TVG rapproche de Akam:28_7 et de Cintāmaṇi.{{/FNote}}

le mot comitatif oṭu pourrait aussi se rencontrer sur le nom [d'un] inférieur (iḻi-peyar), [répondez que]:

--Si ce n'est que d'une manière ou d'une autre (yātu* -āṉum -ōr āṟṟāṉ) celui-là a une supériorité (uyarpu), il ne peut le mentionner ainsi.{{FNote}}Deux conclusions sont alors possibles: 1. il y a supériorité; 2. il ne l'a pas comme on le croyait.{{/FNote}}


Et s'il le mentionne [sans supériorité], il ne convient pas de l'appeler mot oṭu [à valeur de] comitatif, [mais on doit plutôt] dire que, comme dans:

+#kai+-poruḷoṭu vantāṉ «il est venu avec un petit objet-COM. [à la main]»,{{FNote}}Il s'agit d'un objet qu'on peut tenir dans la main (cf. kai+-kuḻantai «petit enfant»).{{/FNote}}

il s'agit d'un morphème (urupu) oṭu qui admet une valeur [d'interprétation] (poruḷ-paṭutal) différente (piṟitu) [telle que]

+#atu taṉakku* uṇṭ-āka vantāṉ «il est venu avec ceci en sa possession».


{{Par}}4{{/Par}}Si l'on demande pourquoi avoir placé [ce sutra] ici, au lieu de le placer dans le Chapitre des cas, après le sutra [74] ataṉiṉ-iyaṟal{{V}}074{{/V}}, [répondez que]:

--A part expliquer les noms (peyar), l'ordre (muṟai), et le nombre total (tokai) des cas (vēṟṟumai), ainsi que, génériquement (potu vakaiyāṉ) leur caractérisation (ilakkaṇam),

++comme les caractérisations spéciales (vicēṭa-~ilakkaṇam) qui disent que «tel cas se rencontre de telle manière à propos de telles valeurs» ne tombaient pas dans le domaine (atikāram paṭutal) [du chapitre 2], il ne l'y a pas placé;

++[de plus] étant donné qu'il mentionne dans [le sutra suivant] mūṉṟaṉ -um aintaṉ -um{{V}}092{{/V}} une caractérisation spéciale, disant que «le troisième [cas] advient de telle manière sur telle valeur», il l'a placé ici [de manière] à bien s'enchaîner (iyaital) avec lui; [et ceci est possible] parce que ce [sutra]-ci aussi est une caractérisation spéciale formulée à propos d'une valeur.

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC92c


mūṉṟaṉ -um aintaṉ -um^ (1a)
tōṉṟa+ (1b)
kūṟiya (1c)

~ākkamoṭu puṇarnta (2a)
~ētu+ kiḷavi (2b)

nōkku* ōr-aṉaiya (3a)
~eṉmaṉār pulavar (3b)


Elles sont semblables, quant au considérant, (3a)

Disent les lettrés (3b)

Les expressions causales (2b)

Où [les autres constituants]
se combinent avec ākkam ``advenir'', (2a)

Lequel a déjà été mentionné [en 74 et 78] (1c)

comme se manifestant (1b)

Au troisième ou au cinquième [cas] (1a)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: Les expressions causales (ētu+ col) où entre en combinaison (kūṭutal) un ``advenir'' (ākkam), lequel a déjà clairement été mentionné (viḷaṅka+ collutal) [en 74 & 78] à l'occasion des troisième et cinquième cas, sont de perspective (nōkku) identique (oru-taṉmai), dans leur manière d'envisager (nōkkutal) ce sens de cause (ētu+ poruṇmai).

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}On a par exemple:

+#vāṇikattāṉ āyiṉāṉ «il est devenu [riche] par le commerce-INST.» (cf. 74-1-d)

+#vāṇikattāṉ āya poruḷ «richesses qui sont advenues par le commerce-INST.»

+#vāṇikattiṉ āyiṉāṉ «il est devenu [riche] du commerce-ABL.» (cf. 78-3)

+#vāṇikattiṉ āya poruḷ «richesses qui sont advenues du commerce-ABL.»


{{Par}}3{{/Par}}Il a appelé ``expressions causales'', les mots qui, comme vāṇikattāṉ «par le commerce-INST.» et vāṇikattiṉ «du commerce-ABL.», sont suivis (toṭartal) d'un morphème [casuel] (urupu).


{{Par}}4{{/Par}}Si l'on dit que ce sutra n'est pas nécessaire, parce que [au sutra 74] en disant ataṉ-viṉai+ paṭutal ataṉiṉ ātal{{V}}074{{/V}} et [au sutra 78] en disant putumai paḻamai ~ākkam{{V}}078{{/V}}, la valeur de cause a déjà été mentionnée pour le troisième [cas] et pour le cinquième, [répondez que]:

--Il n'en est pas ainsi;

+*de même que,

+$++bien qu'il y ait eu préalablement une formulation sur des particules (iṭai+ col) comme le ē de contraste (piri-nilai ~ēkāram) (257-2-c), etc., et sur certains formes verbales (viṉai+ col) [comme les participes],

+$++à cause de ce point commun (oppumai) qu'il s'agit d'[expressions] incomplètes (eccam),

+$++il a mentionné [de nouveau] ces mêmes [termes] [ensemble] ultérieurement [au sutra 430] pirinilai viṉai -~ē peyar -ē ~oḻiyicai // ~etirmaṟai ~ummai ~eṉa -~ē col= -ē{{V}}430{{/V}} à l'occasion des considérations (ārāycci) sur les [expressions] incomplètes;

+*étant donné que, [de la même manière], bien que la valeur de cause ait déjà été mentionnée [séparément] pour le troisième [cas] et pour le cinquième, à cause de ce point commun qu'il s'agit de mélanges (mayakkam), il les a mentionnés ici dans les considérations sur les mélanges;

+*[et donc on peut dire] qu'il ne s'agit pas de la faute (kuṟṟam) de répétition (kūṟiyatu kūṟal).

[Cet argument] vaut également pour [le sutra 100] acca+ kiḷavi{{V}}100{{/V}}.


{{Par}}5{{/Par}}S'il en est ainsi, [nous avons dit en 84-1 que] le mélange (mayakkam), c'est, n'est-ce pas, le fait qu'un cas soit employé (cēṟal) dans une valeur (poruḷ) d'un autre cas; [mais] étant donné que les [emplois des] troisième et cinquième [cas] qui se rencontrent dans la [valeur de] cause ne sont fondés (paṟṟi-niṟṟal) que sur leur propre valeur, si l'on dit qu'il ne convient pas de dire qu'ils se sont mêlés (mayaṅkutal), [répondez]:

--Tu as bien parlé;

+*[mais],

+$++de même que le sens de cause (ētu+ poruṇmai), dans la mesure où il leur appartient, est pour eux leur valeur à eux (taṉ-poruḷ),

+$++de même, dans la mesure où il appartient à un autre, il est aussi [pour eux] valeur d'un autre (piṟitu*-oṉṟaṉ poruḷ);

+*[et donc,] sous ce visage (a+-mukattāṉ), il convient bien de dire qu'ils se sont mêlés.

+*Ou sinon (allatūum), il est aussi acceptable de dire qu'il y a mélange, dans la mesure où deux morphèmes (urupu) peuvent être employé (cēṟal) sur une seule et même valeur (oru poruḷ).


{{Par}}6{{/Par}}Quand il est dit [ici dans le sutra] ``les expressions causales où [les autres constituants] se combinent avec ākkam «advenir»'', [il est impliqué] que les iṉ et les āṉ qui se rencontrent dans le sens de raison (ñāpaka-~ētu «cause de la connaissance») (74-14-j), et ne sont pas unis (puṇartal) avec un ``advenir'' (ākkam), n'ont pas [des fréquences] d'occurrence (varavu) qui sont égales (ottal) [entre elles]. [On doit] comprendre (kōṭal) que là, c'est le cinquième [cas] [en iṉ (ABL.)] qui a la [plus] grande fréquence (peru-varaviṟṟu).{{FNote}}En d'autres termes, les arguments en iṉ, que nous traduisons par «Du fait que ...» ou «Etant donné que ...», devraient être plus nombreux que les arguments en āṉ, que nous traduisons par «Comme ...» ou «Parce que ...». Dans le texte de Cēṉāvaraiyar lui-même, on constate en effet que ākaliṉ est environ deux fois plus fréquent que ākalāṉ.{{/FNote}}

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC93c


iraṇṭaṉ maruṅkiṉ* (1a)
^nōkku*-al* ^nōkkam (1b)
av= (1c)

iraṇṭaṉ maruṅkiṉ (2a)
ētu -~um ākum (2b)


Au second cas (1a)

Le regard qui ne regarde pas
[mais qui est considération] (1b)

Est aussi [en même temps] cause (2b)

A ces deux [cas] (1c & 2a)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: Le sens (poruṇmai) de ``regard'' (nōkkam), qui a été formulé [au sutra 72] nōkkaliṉ añcaliṉ{{V}}072{{/V}} [comme appartenant] au second [cas] (ACC.), admet deux subdivisions:

++le regard qui regarde (nōkkiya nōkkam)

++le ``regard qui ne regarde pas'' (nōkk-al* ^nōkkam){{FNote}}On peut proposer le découpage nōkk-al* ^nōkkam, où la séquence l*^n est devenue , mais on peut ensuite hésiter entre une forme verbale négative nōkk-al (analogue à naṟṟiṇai-1: piripu aṟi-~alar, & kuṟun-tokai-21: poy vaḻaṅku*-alar et une forme nominale jointe à la copule négative (cf. 25), c'est-à-dire entre regard qui ne regarde pas et regard qui n'est pas regard.{{/FNote}}.

Le «regard qui regarde», c'est le fait de regarder (nōkkutal) avec les yeux. Le ``regard qui ne regarde pas'', c'est le fait de considérer (nōkkutal) une chose avec le sens interne (maṉam). Cette valeur de ``regard qui ne regarde pas'' est aussi sens de cause{{FNote}}On peut comparer avec les constructions causales françaises qui utilisent considérant que, vu que, etc.{{/FNote}} (ētu+ poruṇmai), lequel [sens] appartient aux troisième et cinquième [cas] (cf. 92).

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}[Plus précisément] ce qu'il a appelé ``regard qui ne regarde pas'', [c'est en fait] l'objet (poruḷ) qui est considéré (nōkka+ paṭutal) avec un regard qui ne regarde pas.{{FNote}}Cette explication, de même que celles qui suivront en [4] et [5] semblent trop subtiles. Je suis tenté de penser que le sutra du T traite de nōkki en tant que postposition exprimant la cause, comme, pour donner un exemple anachronique, on peut le voir dans le commentaire de Cēṉā. lui-même en 171-3: oppumai nōkki «en considérant l'analogie, à cause de l'analogie». Cela semble même s'appliquer au Kuṟaḷ cité en [4]: vāṉ nōkki «en considérant la pluie, grâce à la pluie». Mais évidemment, une telle considération n'est pas pertinente par rapport au but ici fixé, qui est d'expliquer le commentaire de Cēṉā.{{/FNote}}


{{Par}}3{{/Par}}Quand il est dit que ``l'[objet du] regard qui ne regarde pas est aussi en même temps cause à ces deux [cas]'', [cela veut dire] que les deux morphèmes casuels qui sont appropriés au sens de cause, sans abandonner (tīrtal) ce sens de cause, se rencontrent dans la valeur [associée] au second [cas].{{C}}NOTEk C'est-à-dire que la chose qui est conçue comme cause est en même temps l'objet d'un regard intérieur.{{/C}}{{C}}NOTEk ***ECLAIRCIR (il semble dire que même s'il n'y a plus en apparence ni iṉ, ni āṉ, comme il y a cause, ils sont là, et viennent se mêler à ce qui appartient à ai, à savoir l'objet regardé/considéré.){{/C}} Cet [argument] vaut également pour [les termes] qui se rencontrent dans la valeur de ōmpaṭai (voir 97).


{{Par}}4{{/Par}}Par exemple, lorsqu'il est dit:

+#{{C}}NOTEtrii vāṉ* ^nōkki vāḻum uyir -ellām* maṉṉavaṉ // kōl* ^nōkki vāḻum^ kuṭi (Kuṟaḷ-542) «Toute souffle vit considérant la pluie (ou le ciel), le peuple vit considérant le sceptre du roi»{{/C}}{{C}}NOTEk il n'y a pas trace de cette paraphrase dans le commentaire du Kuṟaḷ par Parimēlaḻakar.{{/C}}{{FNote}}Le terme que nous traduisons par «pluie» désigne aussi le ciel.{{/FNote}}.

on peut observer de quelle manière non seulement on peut rencontrer le second [cas] dans [les paraphrases]{{FNote}}Il faut bien noter que, dans l'exemple de départ, le terme vāṉ (ciel ou pluie) ne porte aucune marque casuelle. Les paraphrases qui suivent rétablissent ce qu'elles postulent comme élidé.{{/FNote}}:

+#vāṉai nōkki vāḻum «il vit en considérant la pluie-ACC.»

+#kōlai nōkki vāḻum «il vit en considérant le sceptre-ACC.»,

mais encore on peut rencontrer le troisième [cas] ou le cinquième dans [les paraphrases]:

+#vāṉāṉ* ^nōkki vāḻum (litt. «il vit en considérant par la pluie-INST.»){{FNote}}Il ne semble pas s'agir de phrases utilisables comme telles. Ce sont des paraphrases à statut métalinguistique. Iḷampūraṇar et Nacciṉārkkiṉiyar les complètent en y réintroduisant un objet ce qui donne pour le 3è cas vāṉāṉ āya upakāram nōkki vāḻum «il vit en considérant le bienfait qui advient par le ciel» (Iḷam.) et vāṉāṉ āya payaṉaik karuti uyir vāḻum «les êtres vivants vivent en considérant le bénéfice qui advient par le ciel» (Nacc.).{{/FNote}}

+#vāṉiṉ* ^nōkki vāḻum (litt. «il vit en considérant de la pluie-ABL.»),

[et]

+#kōlāṉ* ^nōkki vāḻum (litt. «il vit en considérant par le sceptre-INST.»)

+#kōliṉ* ^nōkki vāḻum (litt. «il vit en considérant du sceptre-ABL.»)


{{Par}}5{{/Par}}Si l'on demande de quelle manière ils peuvent être cause (ētu), [répondez que]:

--[Dire] que les êtres vivants et le peuple considèrent le ciel et le sceptre [signifie], n'est-ce pas, qu'ils leur sont indispensables (iṉṟiyamaiyāmai), ceci se fondant (paṟṟutal) sur le bénéfice (payaṉ) qui leur vient par eux;

++c'est pourquoi [on dit] de ceux qui, de cette manière, résultent en des bénéfices (payaṉ-paṭutal), qu'ils peuvent être aussi cause pour l'indispensabilité de ceux-là.


S'il en est ainsi, lorsque le ciel et le sceptre sont devenus des causes, si l'on dit que ceux qui sont regardés vont devoir être d'autres [choses]{{FNote}}Il envisage un contradicteur qui pense qu'une même chose ne peut être à la fois cause et objet.{{/FNote}}, [répondez que]:

--Il n'en est pas ainsi;

++de même que, lorsque l'on dit

+#kaṇ= -uḷ+ kuttiṉāṉ «il [le] frappa dans l'~oeil»,

+$on obtient bien que l'~oeil est objet (ceya+-paṭu poruḷ),{{FNote}}Et pas simplement localisation du frappement.{{/FNote}}

++[de même] également, lorsque l'on dit

+#vāṉāṉ* ^nōkkum (litt. «il regarde par le ciel-INST.»),

+#kōlāṉ ^nōkkum (litt. «il regarde par le sceptre-INST.»),

+$on en déduit (peṟutal) que ce sont bien [toujours] eux les objets de l'action,

++et de ce fait, [on peut dire] qu'il ne sera pas applicable (cēṟal) aux objets de l'action de regarder de devenir d'autres [objets].

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC94c


atu ~eṉ vēṟṟumai (1a)
~uyartiṇai+ tokai vayiṉ (1b)

atu ~eṉ urupu keṭa+ (2a)
kukaram varum -ē (2b)


Chez les composés casuels en atu
qui sont de la classe supérieure, (1)

Tandis que disparait le morphème atu, (2a)

C'est ku qui se rencontre (2b)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: Lorsque l'on [restitue en] paraphrasant (virittal) le morphème [casuel] (urupu) dans les composés (tokai) [casuels] de la haute classe qui se rencontrent sur une valeur [associée normalement] au sixième cas (GEN.), tandis que le morphème atu (GEN.) disparaît (keṭutal), c'est le morphème du quatrième [cas] (DAT.) qui se rencontre sur sa valeur.{{FNote}}Ce sutra jouera un rôle dans une argumentation en 412-3.{{/FNote}}

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}Dans ce cas-ci, le fait ``que disparaît le morphème atu'', c'est [en réalité] le fait qu'il ne s'y rencontre pas (vārāmai).


{{Par}}3{{/Par}}[On peut] observer comment, lorsque l'on paraphrase les composés{{FNote}}La théorie des composés est faite au chapitre 9. Il y a en général un élément perdu dans la fusion, que l'on doit restituer.{{/FNote}}

+#nampi makaṉ «le fils [du] seigneur»,

+#naṅkai kaṇavaṉ «l'époux [de] notre dame», etc.

en:

+#nampikku makaṉ (litt. «le fils au seigneur-DAT.»),

+#naṅkaikku+ kaṇavaṉ (litt. «l'époux à notre dame-DAT.»),

on rencontre le quatrième cas.


{{Par}}4{{/Par}}A cause de l'expression employée [dans le sutra]: ``chez les composés [...] qui sont de la classe supérieure, tandis que disparaît le morphème atu, c'est ku qui se rencontre'', nous déduisons (peṟutal) qu'auprès de la non-classe, le morphème [du] sixième [cas] apparaît.


{{Par}}5{{/Par}}Etant donné qu'auprès des composés de la haute classe seul le quatrième est employé (cēṟal), une fois écarté (vilakkutal) le sixième [cas], au lieu de placer [cet emploi] avec les valeurs mentionnées [pour le quatrième cas] par le sutra [110] itaṉatu* itu ~iṟṟu{{V}}110{{/V}}, il l'a mentionné à part.

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC95c


taṭumāṟu toḻil+ peyarkku* (1a)
iraṇṭu* -um* mūṉṟu* -um^ (1b)

kaṭi-nilai ~ila -~ē (2a)
poruḷ vayiṉāṉa (2b)


Pour les noms [avec] verbe ambigu, (1a)

Le second et le troisième [cas], (1b)

N'ont pas statut d'exclus, (2a)

Quand c'est à l'occasion de leur valeur (2b)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: Pour les noms (peyar) [N{{Q}}1{{/Q}}]{{FNote}}C'est le terme tigre dans les exemples du paragraphe 2.{{/FNote}} qui sont suivis (toṭartal) d'un verbe ambigu (taṭumāṟu toḻil) [V],{{FNote}}C'est le terme tuer dans les exemples qui suivent.{{/FNote}} qui n'est pas approprié (urittu* āy-niṟṟal) qu'à eux, mais qui parfois (oru-kāl) peut s'employer (cēṟal) avec le nom final (īṟṟu+ peyar) [N{{Q}}2{{/Q}}],{{FNote}}C'est le terme «éléphant» dans les exemples du paragraphe 2. L'expression «nom final» est utilisée au sutra 96, quand on envisage des contextes pour désambigüiser.{{/FNote}} ni le second [cas] (ACC.), ni le troisième (INST.) ne sont interdits (kaṭiya+ -paṭutal), dans les composés (tokai) [de la forme N{{Q}}1{{/Q}}VN{{Q}}2{{/Q}}] où, ces cas (vēṟṟumai) s'élidant (tokutal), leur valeur (poruḷ) demeure (niṟṟal).{{FNote}}Selon TVG, l'ordre normal est celui où le sujet/agent vient le premier.{{/FNote}}

{{C}}FIN Urai{{/C}}


{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}Par exemple, lorsque l'on dit:

+#puli-koṉṟa-yāṉai (litt. «tigre qui-a-tué éléphant»){{FNote}}Selon la notation que nous avons introduite entre crochets au paragraphe 1, on a: N{{Q}}1{{/Q}} = puli «tigre»; V = koṉṟa «qui a tué»; N{{Q}}2{{/Q}} = yāṉai «éléphant». Il n'y a aucune marque casuelle sur les noms et il y a ambiguïté dans la détermination de l'agent et du patient. Il en est de même pour l'autre exemple.{{/FNote}}

+#puli-kol-yāṉai (litt. «tigre tuer éléphant»),{{FNote}}Nous avons ici la racine nue du verbe: il s'agit d'une construction en viṉait tokai. Voir 415.{{/FNote}}

[on doit] constater comment le second [cas] et le troisième se mêlent (mayaṅkutal) dans [les valeurs d'interprétation possibles]:

+#puliyai+ koṉṟa yāṉai «éléphant{{Q}}3{{/Q}} qui-a-tué{{Q}}2{{/Q}} un-tigre-ACC.{{Q}}1{{/Q}}»,

+#puliyāṟ kolla+-paṭṭa yāṉai «éléphant{{Q}}3{{/Q}} qui-a-été-tué{{Q}}2{{/Q}} par-un-tigre-INST.{{Q}}1{{/Q}}».


{{Par}}3{{/Par}}++Comme on ne peut rencontrer le second [cas] (ACC.) que lorsque le terme puli «tigre» est objet, tandis que les termes koṉṟa «qui a tué» et kol «tuer» appartiennent (uritt-ātal) à l'instance d'agent (viṉai-mutaṟ poruḷ),

++et comme on ne peut rencontrer le troisième [cas] que lorsque le terme puli «tigre» est agent, tandis que ces termes (i.e. koṉṟa et kol) appartiennent à l'objet (ceya+-paṭu poruḷ),

étant donné que ces [exemples] n'ont [donc] pas la [même] valeur,

si l'on demande de quelle manière il peut y avoir mélange (mayakkam), [répondez que]:{{FNote}}Dans les sutras précédents, les différents cas possibles n'étaient pas incompatibles. Les interprétations coexistaient. Ici, la phrase est ambigüe, mais une fois qu'on a choisi une interprétation, les autres sont impossibles.{{/FNote}}

--Bien qu'il ne convienne pas de parler de mélange, étant donné qu'ils ne se rencontrent pas dans une [même] valeur,

++[cependant], étant donné les deux peuvent se rencontrer dans les composés à ``verbe ambigu'' (taṭumāṟu-toḻil+ ^tokai), cela tombe du côté (pāṟ-paṭutal) du mélange.

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC96c


īṟṟu+ peyar muṉṉar (1a)
mey= aṟi paṉuvaliṉ (1b)

vēṟṟumai teripa (2a)
~uṇarumōr -ē (2b)


A partir d'un co-texte où se reconnaît la réalité , (1b)

A l'avant du nom final, (1a)

Ils discerneront le cas [adéquat], (2a)

Ceux qui [sont aptes à] comprendre. (2b)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: Parmi les [exemples de] noms qui sont unis (puṇartal) à un ``verbe ambigu'', si à l'avant (muṉṉar) du nom final (iṟuti+ peyar il se rencontre un mot qui fait percevoir (uṇarttal) la valeur distinguée (poruḷ vēṟu-pāṭu), ceux qui ont l'aptitude à comprendre (uṇarvōr) discerneront (terital) quel est le cas (vēṟṟumai) [correspondant à] cette valeur (poruḷ) au moyen de ce mot.

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}On rencontre par exemple:

+#puli-kol-yāṉai ~ōṭāniṉṟatu «l'éléphant qui a tué un tigre est en train de courir» (litt. «tigre-tuer-éléphant est en train de courir»)

+#puli-kol-yāṉai+ kōṭu vantaṉa «les défenses de l'éléphant qui a tué un tigre ont poussé» (voir 422-3, litt. «les défenses du tigre-tuer-éléphant vinrent»)


{{Par}}3{{/Par}}Au contraire des autres mélanges (mayakkam) [de cas], étant donné qu'ici, sauf en comprenant la valeur distinguée (poruḷ vēṟu-pāṭu), on ne peut paraphraser [en restituant] (virittal) le morphème [casuel], il a dit ``à partir d'un co-texte où se reconnaît la réalité, ils discerneront le cas [adéquat]''.


{{Par}}4{{/Par}}[Mais,] même lorsque l'éléphant qui avait d'abord (muṉ) tué un tigre a ensuite péri à cause d'un autre (piṟit-oṉṟu), on peut aussi dire:

+#puli-kol-yāṉai+ kōṭu vantaṉa «les défenses de l'éléphant qui avait tué un tigre avaient poussé»

Afin de dire qu'alors, la distinction [à faire] (vēṟu-pāṭu) entre «ce qui avait tué [auparavant]» (koṉṟatu) et «ce qui a été tué [depuis]» (koḷḷa+-paṭṭatu) se comprend par la faculté de visée (kuṟippāṉ), il a dit ``ceux qui sont aptes à comprendre''.{{FNote}}Même le contexte à l'intérieur de la phrase peut induire en erreur puisque l'interprétation est contraire de celle au paragraphe 3. Il semble dire que le test ultime est ce que l'on a dans l'esprit quand on comprend la visée, la situation, le contexte. C'est ce à quoi il a renvoyé ailleurs (56, 193, 459) au moyen du terme muṉṉam.{{/FNote}} Les autres sont semblables.

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC97c


ōmpaṭai+ kiḷavikku* (1a)
ai -~um āṉ -um^ (1b)

tām pirivu* ila -~ē (2a)
tokai varu kālai (2b)


Pour les expressions de mise en garde, (1a)

[Les cas] ai et āṉ (1b)

Sont indistinguables (2a)

Lorsqu'il y a élision (2b)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: La lettre ai (ACC.) et le morphème āṉ (INST.) ont des titres équivalents (otta ~urimaiya) pour [exprimer] le sens (poruṇmai) de «protection» (ōmpaṭai), lorsque ces cas sont élidés (tokutal) [et qu'on les restitue].

{{C}}FIN Urai{{/C}}


{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}ōmpaṭuttal [veut dire] garder (pātukāttal).


{{Par}}3{{/Par}}Constatez par vous-même comment, lorsque l'on dit:

+#puli pōṟṟi-vā «fais attention au tigre»,{{FNote}}Il n'y a pas de marque casuelle audible sur puli «tigre».{{/FNote}}

on peut rencontrer de manière également appropriée

++le morphème ai dans [la valeur d'interprétation]:

+#puliyai pōṟṟi-vā (litt. «fais attention le tigre-ACC»),

+$puisque ``expression de mise en garde'' (ōmpaṭai+ kiḷavi) est à inclure dans [la valeur] kāppu ``Du fait du garder''{{V}}072{{/V}} qui a été formulée pour le second cas [au sutra 72],

++et le morphème āṉ dans [la valeur d'interprétation]:

+#puliyāṟ pōṟṟi-vā «fais attention à cause du tigre-INST.»

+$puisque le tigre est cause (ētu) du fait qu'il fait attention.


{{Par}}4{{/Par}}Etant donné qu'[ici comme en 93] le tigre a la possibilité d'être cause [en même temps qu'objet], si l'on dit qu'il aurait suffi de dire [en fusionnant ce sutra et le sutra 93] «Au second cas, [l'objet] du regard qui ne regarde pas [avec les yeux] et la parole de mise en garde sont aussi causes», et que [donc] ce sutra n'était pas nécessaire, [répondez que]:

--S'il l'avait formulé ainsi, [l'utilisation du] morphème du cinquième cas serait applicable (eytutal) elle aussi au sens de mise en garde (ōmpaṭai); afin de l'écarter (vilakkutal), il a bien dit ``[les cas] ai et āṉ sont indistinguables''.

++En disant que ceux-ci ``sont indistinguables'', [cela veut dire] que le morphème iṉ «est distinguable» (pirivu* uṭaittu) [par rapport à eux], et qu'il se rencontre dans une minorité [de cas] comme:

+#puliyiṟ pōṟṟi-vā (litt. «fais attention du tigre-ABL.»)


{{Par}}5{{/Par}}Il est aussi acceptable de dire qu'il a par ce sutra-ci fait s'appliquer (eytuvittal) aux deux cas le sens de ``mise en garde''.


{{Par}}6{{/Par}}Le terme tām est là pour le plaisir rythmique (ceyyuṭ cuvai).

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC98c


āṟaṉ maruṅkiṉ (1a)
vāḻcci+ kiḻamaikku* (1b)

ēḻ -um ākum (2a)
uṟai nilattāṉa (2b)


Le septième [cas] aussi convient, (2a)

Lorsqu' [il s'agit du] lieu de résidence, (2b)

Aux [expressions] d'appartenance d'habitat, (1b)

[Qui sont normalement] au sixième [cas] (1a)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: Pour l'appartenance d'habitat (vāḻcci+ kiḻamai), qui a été formulée (ōtutal) [en 80-3-G2] à propos du sixième cas (GEN.), on rencontre aussi le septième (LOC.), quand il s'agit du ``lieu de résidence'' (uṟai nilam).

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}L'expression kāṭṭu^ yāṉai (litt. «forêt-éléphant») ne se paraphrase (virital) pas seulement en:

+#kāṭṭatu^ yāṉai «éléphant de la forêt-GEN.» (80-3-G2)

[mais] il est aussi acceptable, minoritairement (ciṟu-pāṉmai), qu'elle se paraphrase [avec] le septième [cas] en:

+#kāṭṭiṉkaṇ yāṉai «éléphant dans la forêt-LOC.».


{{Par}}3{{/Par}}Bien que les expressions

+#yāṉai+ kāṭu «forêt à éléphants» (Cf. 80-3-F8),

+#nampi ~ūr «[le] village du seigneur»,

aient la valeur (poruḷ) d'appartenance d'habitat, afin de dire que dans ce cas-là il n'y a pas mélange avec le septième cas, il a dit ``lorsqu'il s'agit du lieu de résidence''. C'est-à-dire que c'est quand le nom du ``lieu de résidence'' (uṟai nilam) est le «mot que l'on laisse derrière soi» (piṉ-moḻi){{FNote}}Il s'agit de la valeur spatiale de piṉ.{{/FNote}} que le mélange [peut se produire].

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC99c


ku+ toka varūum^ (1a)
koṭai ~etir kiḷavi (1b)

~a+ poruḷ (2a)
āṟaṟku* (2b)
urittu* -um ākum (2c)


La valeur, (2a)

Du terme qui agrée une offrande, (1b)

ku est élidé, (1a)

Peut même appartenir (2c)

Au sixième [cas] (2b)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: Le sens d' ``agréer une offrande'' (koṭai ~etirtal), [qu'ont] les composés qui sont ``terme qui agrée une offrande'',{{C}}NOTEk Ou bien: qui accueille une offrande.{{/C}} qui se rencontrent avec le morphème ku (DAT.) élidé, est aussi approprié au sixième cas (GEN.).

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}Cela veut dire que le terme

+#nākar-pali (litt. «dieux-serpents sacrifice»)

non seulement se paraphrase (virital) en:

+#nākarkku-nērnta pali «sacrifice qui est agréable aux dieux serpents-DAT.»

[mais] peut aussi se paraphraser en:

+#nākaratu pali «sacrifice [propriété] des dieux serpents-GEN.».{{FNote}}Cēṉāvaraiyar aurait pu prendre comme exemple l'expression kākkaiyatu pali que l'on rencontre en Kuṟuntokai 210 et qui a apparemment laissé sa trace sur le nom de l'auteur de ce poème.{{/FNote}}


{{Par}}3{{/Par}}A propos de l'expression ``terme qui agrée une offrande'', on doit commenter (uraittal) comme il avait été commenté pour [les expressions] taru-col «mot qui donne» et varu-col «mot qui vient»{{V}}029{{/V}} [en 29-6].{{FNote}}C'est-à-dire que l'action est évidemment à rapporter au référent du mot. Ce n'est pas le mot «serpents» qui accepte le sacrifice, mais ce sont les [dieux] serpents.{{/FNote}}


{{Par}}4{{/Par}}Koṭai ~etirtal «agréer une offrande» (litt. «accueillir») [veut dire] koṭaiyai virumpi mēṟ-kōṭal «recevoir l'offrande-ACC. avec plaisir».


{{Par}}5{{/Par}}[Ce sutra] veut dire que lorsque l'offrande aux serpents a été reçue avec plaisir [par eux], étant donné qu'elle devient sans altération (tirip-iṉṟi) leur propriété (uṭaimai), il est aussi acceptable de la mentionner avec le morphème (urupu) qui est propre à la valeur de possession (kiḻamai+ poruḷ).

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC100c


acca+ kiḷavikku* (1a)
aintu* -um iraṇṭu* -um (1b)

eccam ila -~ē (2a)
poruḷ vayiṉāṉa (2b)


Pour les expressions de crainte, (1a)

le cinquième et le second [cas] (1b)

Ne font pas défaut, (2a)

Quand c'est à l'occasion de leur valeur (2b)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: Le cinquième cas et le second cas ont des légitimités (kiḻamai) équivalentes, pour [exprimer] le sens (poruṇmai) de crainte, lorsque [l'un de] ces cas étant élidé (tokutal), leur valeur (poruḷ) demeure (niṟṟal).

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}[On peut] noter que lorsque l'on dit [sans marque casuelle]

+#paḻi ~añcum «il craint le blâme»

on peut avoir avec des légitimités (kiḻamai) équivalentes les deux [paraphrases]:

+#paḻiyiṉ añcum (litt. «il craint du blâme-ABL.»),

+#paḻiyai ~añcum «il craint le blâme-ACC.».


{{Par}}3{{/Par}}S'il en est ainsi, [nous savons qu'] il y a mélange (mayakkam), n'est-ce pas, s'il y a rencontre [de deux cas] sur une [même et unique] valeur; [mais] étant donné que ceux-ci ont ces valeurs différentes (poruḷ vēṟu-pāṭu) que sont l'objet (ceya+ paṭu poruḷ) et la cause (ētu), si l'on demande de quelle manière il y a mélange, [répondez que]:

--Il n'en est pas ainsi, étant donné qu'ici le fait d'«être cause» n'est pas distinct (vēṟu) du fait d'«être craint»: ce sont bien des occurrences [de plusieurs cas] sur une [même et unique] valeur. C'est pourquoi c'est un mélange.

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC101c


aṉṉa piṟa -~um^ (1a)
tol%^neṟi piḻaiyātu* (1b)

urupiṉ -um poruḷiṉ -um* (2a)
mey-taṭumāṟi (2b)

~iru-vayiṉ* ^nilaiyum (3a)
vēṟṟumai ~ellām^ (3b)

tirip-iṭaṉ ila -~ē (4a)
teriyumōrkku* -ē (4b)


Quant à [tous] les autres semblables
[aux précédents], (1a)

Tous ces cas (3b)

Qui résident en deux places (3a)

Se confondant concrètement (2b)

[Au niveau] du morphème ou de la valeur, (2a)

Sans dévier des emplois anciens: (1b)

Elle n'a pas lieu, leur altération, (4a)

Selon ceux qui [sont aptes à] discerner (4b)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: Ce ne sont pas seulement les cas dont les mélanges ont été mentionnés plus haut, [mais] aussi d'autres qui leur sont semblables, qui, sans dévier (piḻaital) de l'usage (vaḻakku) où ils se rencontrent depuis longtemps (toṉṟu toṭṭu), étant employés (cēṟal), qu'il s'agisse des morphème (urupu) ou des valeurs (poruḷ), l'un sur le terrain (nilai+-kaḷam) d'un autre, [c'est-à-dire] tous les cas qui demeurent dans les deux lieux (iṭam) que sont leur valeur et la valeur d'un autre, qui sont sans irrégularité (tirip-uṭaiya ~alla), pour ceux qui savent comprendre avec discernement (terintu* uṇartal).

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}Bien qu'il ait dit, de manière générale, ``qui résident en deux places'', [on peut dire que]:

+*de même que quand il est dit

+#vaḻi-pōyiṉār -ellām^ kūṟai-kōṭ-paṭṭār «tous ceux qui allaient par le chemin ont été dépouillés de leurs habits»,

+$[le prédicat] kūṟai-kōṭ-paṭutal «être dépouillé de ses habits» ne vaut que pour les autres (ēṉaiyōr), à l'exception (oḻittu) des célestes (kaṭavuḷar),{{FNote}}Le raisonnement se retrouve en 172-5 et 395-2 (cf. aussi 245-3). Selon TVG, il y a deux explications possibles: 1. les dieux n'ont pas de vêtements; 2. leurs pieds ne touchent pas le sol (cf. 255-2-g).{{/FNote}}

+*[de même],

+$++étant donné que le troisième [cas] et le cinquième, qui se rencontrent dans la valeur de cause (ētu+ poruḷ), se fondent (paṟṟi-niṟṟal) sur une valeur unique,

+$++comme [en conséquence] [le prédicat] iru-vayiṉ* ^nilaiyal ``résider en deux places'' ne leur est pas applicable (ēlāmai),

+$il vaut seulement pour les autres (ēṉai), à l'exception d'eux.


[Si vous demandez] pourquoi, comprenez que:

--[le prédicat] iru-vayiṉ* ^nilaiyal est applicable [aux autres] parce qu'ils peuvent s'employer (cēṟal) dans la valeur (poruḷ) d'un autre, sans abandonner (tīrtal) leur propre valeur.{{C}}NOTEk ***REVOIR: cette répétition a peut-être une cause qui m'échappe.{{/C}}


{{Par}}3{{/Par}}Les autres qui leur sont semblables sont:

+#nōyiṉ* ^nīṅkiṉāṉ «il s'est débarrassé de la maladie-ABL.»,

+#nōyai nīṅkiṉāṉ «il s'est débarrassé [de] la maladie-ACC.»


+#cāttaṉai vekuṇṭāṉ «il s'est fâché [contre] Sāttan-ACC.»

+#cāttaṉoṭu vekuṇṭāṉ «il s'est fâché avec Sāttan-COM.»


+#muṟaiyāṉ+ kuttum^-kuttu «des coups donnés selon les règles» (litt. «par-ordre-INST.»){{FNote}}TVG propose deux explications: 1. «tour à tour» (tām mutalil tīrmaṉitta muṟaippaṭi oruvar oruvarai kuttutal); 2. «selon les règles» (kuttuc caṇṭai muṟaippaṭi oruvar oruvarai kuttutal). J'ai pris ici la seconde.{{/FNote}}

+#muṟaiyiṉ+ kuttum^-kuttu «des coups donnés selon les règles» (litt. «par-ordre-ABL.»).


+#kaṭaloṭu kāṭu* oṭṭātu «[les feuilles mortes de] la forêt n'adhèrent pas à la mer-COM.»{{FNote}}Selon TVG, c'est une sorte de proverbe: la mer, qui bouge, les rejette, alors que dans une eau immobile elles tombent au fond.{{/FNote}}

+#kaṭalai kāṭu* oṭṭātu «[les feuilles mortes de] la forêt n'adhèrent pas à la mer-ACC.»


et d'autres [encore] qui sont semblables.


{{Par}}4{{/Par}}Comme, à notre époque (i+-kālattu), il y a aussi des mélanges (mayakkam) qui sont des usages corrompus (citaintu vaḻaṅkutal), afin de dire que ce que l'on veut examiner de près (ārāytal) et comprendre, ce sont [ceux] qui ``ne dévient pas des emplois anciens'', il a dit ``selon ceux qui sont aptes à discerner''.

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC102c


urupu toṭarntu* (1a)
aṭukkiya (1b)
vēṟṟumai+ kiḷavi (1c)

~oru-col% ^naṭaiya (2a)
poruḷ cel% maruṅku* -ē (2b)


Les expressions casuelles, (1b)

Où des [noms avec] morphèmes [casuels] se suivent (1a)

Qui sont en coordination (1b)

Se comportent comme un seul mot, (2a)

[Vues] du côté où leur valeur est dépensable (2b)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: Toutes les expressions avec cas (vēṟṟumai+ col), où l'on rencontre plusieurs [mots avec] morphèmes [casuels] (urupu) qui se suivent (toṭartal) et se coordonnent (aṭukkutal) entre eux, fonctionnent (naṭattal) [de telle manière] qu'elles se complètent (muṟṟu+ peṟutal) au moyen d'un [seul] mot concluant (muṭikkum^ col), lorsque leur valeur est acceptable (poruḷ cēṟal) grâce à ce [mot].{{FNote}}Il donnera en 102-5 et en 106-1 des exemples qui ne remplissent pas ces conditions pour diverses raisons.{{/FNote}}

{{C}}FIN Urai{{/C}}


{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}Ici, l'expression employée ``expression casuelles'' (vēṟṟumai+ kiḷavi) [désigne] [des] mots ayant pour finale (iṟuti) [des] morphèmes casuels (urupu).


{{Par}}3{{/Par}}On rencontre par exemple:

+#{{C}}NOTEtrii eṉṉoṭu* -um* niṉṉoṭu* -um^ cūḻātu «sans avoir de souci ni avec moi-INST., ni avec toi-INST.» (Akam 128-7){{/C}}

+#{{C}}NOTEtrii antaṇar nūṟku* -um aṟattiṟku* -um āti ~āy // -niṉṟatu maṉṉavaṉ kōl «Pour la science-DAT. et pour la vertu-DAT. des brahmanes, le sceptre du roi est origine» (Kuṟaḷ 543){{/C}}


{{Par}}4{{/Par}}De même que lorsque l'on dit:

+#cāttaṉ ^tāyai+ kātalaṉ «Sâttan{{Q}}1{{/Q}} aime{{Q}}3{{/Q}} [sa]-mère-ACC.{{Q}}2{{/Q}}»

+#nāy tēvaṉ āyiṟṟu «Le-chien{{Q}}1{{/Q}} devint{{Q}}3{{/Q}} dieu{{Q}}2{{/Q}}»,{{FNote}}TVG rapproche de Cintāmaṇi:947-948.{{/FNote}}

les termes tāyai «[sa] mère-ACC.» ou tēvaṉ «dieu», étant adjoints (aṭai) aux prédicats (payaṉilai) que sont kātalaṉ «il-aime» ou āyiṟṟu «cela devint», sont en position intermédiaire (iṭai niṟṟal),

++comme [de même], lorsque l'on dit

+#kōṭṭai nuṉikkaṇ+ kuṟaittāṉ «il-a-raccourci{{Q}}3{{/Q}} dans-[son]-extrémité-LOC.{{Q}}2{{/Q}} la-défense-ACC.{{Q}}1{{/Q}}»

+#tiṉaiyiṉ+ kiḷiyai+ kaṭiyum «il-chasse{{Q}}3{{/Q}} [les]-perroquets-ACC.{{Q}}2{{/Q}} du-millet-ABL.{{Q}}1{{/Q}}»,

+$les termes nuṉikkaṇ «dans [son] extrémité-LOC.» [ou] kiḷiyai «[les] perroquets-ACC.», étant adjoints aux termes concluants (muṭikkum^ col) que sont kuṟaittāṉ «il raccourcit» [ou] kaṭiyum «il chasse», sont en position intermédiaire;

étant donné que [ces exemples] ne sont [donc] pas des coordinations (aṭukku), on doit dire que ce ne [peut] être le point de vue du commentateur qu'ils soient exemples (utāraṇam) [pour ce sutra].


{{Par}}5{{/Par}}Il a dit ``où des [noms avec] morphèmes [casuels] se suivent, qui sont en coordination'' afin d'écarter (nīkkutal) [du champ d'application] celles des ocurrences de [cas] qui ne se suivent (toṭartal) pas, comme:

+#kuḻaiyai+ cāttaṉatu kaḷḷariṉ (anti-exemple, litt. «boucle-d'oreille-ACC. de Sāttan-GEN. des voleurs-ABL.»){{FNote}}Ce sont des mots sans suite.{{/FNote}},

et [il a dit] ``[vues] du côté où leur valeur est dépensable'' afin d'écarter les [exemples] comme:

+#nī-tanta cōṟṟai-~um^ kūṟaiyai-~um uṇṭu* uṭuttu*-iruntēm «nous-avions-revêtu{{Q}}5{{/Q}} [et] mangé{{Q}}4{{/Q}} les-vêtements{{Q}}3{{/Q}} et-le-riz{{Q}}2{{/Q}} que-tu-avais-donnés{{Q}}1{{/Q}}»,{{FNote}}On voit que la coordination a ici une interprétation distributive.{{/FNote}}

et d'autres semblables, étant donné que [dans leur cas] ce n'est pas grâce à un seul et même mot que la valeur [d'objet] est acceptable (cēṟal).{{FNote}}En effet cōṟṟai «riz-ACC.» est objet pour uṇṭu «ayant mangé» et kūṟaiyai «vêtement-ACC.» pour uṭuttu «ayant revêtu».{{/FNote}}


Et il y en a d'autres semblables.

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}



trsl_TC103c


iṟuti -~um iṭai -~um (1a)
ellā ~urupu* -um* (1b)

neṟipaṭu poruḷ vayiṉ* (2a)
^nilavutal varaiyār (2b)


On n'exclut pas que résident (2b)

Même en [position] finale ou médiane [de phrase] (1a)

Tous les morphèmes [casuels] [sur un nom] (1b)

[Si c'est] à l'occasion de
leurs valeurs prescrites, (2a)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: [Les maîtres] n'excluent (varaital) pas que ce soit même à la fin (iṟuti) d'une phrase casuelle (vēṟṟumai+ toṭar), ou en sa position médiane (iṭai-nilam), que les six morphèmes (urupu) [casuels] se tiennent (niṟṟal) dans les valeurs (poruḷ) respectives qui ont été formulées (ōtutal) pour eux.

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}On rencontre par exemple:

+#kaṭantāṉ nilattai «il [l']a traversée, la terre-ACC.»

+#vantāṉ cāttaṉoṭu «il est venu, avec Sāttan-COM.»

+#koṭuttāṉ cāttaṟku «Il [l']a donné, à Sāttan-DAT.»

+#valiyaṉ cāttaṉiṉ «Il est plus fort, que Sāttan-ABL.»

+#iruntāṉ kuṉṟattukkaṇ «Il-[y]-était, sur-la-colline-LOC.»

et

+#nilattai+ kaṭantāṉ «Il-a-traversé{{Q}}2{{/Q}} la-terre-ACC.{{Q}}1{{/Q}}»

+#cāttaṉoṭu vantāṉ «Il-est-venu{{Q}}2{{/Q}} avec-Sāttan-INST.{{Q}}1{{/Q}}»

+#cāttaṟku+ koṭuttāṉ «Il-l'a-donné{{Q}}2{{/Q}} à-Sāttan-DAT.{{Q}}1{{/Q}}»

+#cāttaṉiṉ valiyaṉ «Il-est-plus-fort{{Q}}2{{/Q}} que-Sāttan-ABL.{{Q}}1{{/Q}}»

+#cāttaṉatu* āṭai «le-vêtement{{Q}}2{{/Q}} de-Sāttan-GEN.{{Q}}1{{/Q}}»

+#kuṉṟattukkaṇ iruntāṉ «Il-était{{Q}}2{{/Q}} sur-la-colline-LOC.{{Q}}1{{/Q}}»


{{Par}}3{{/Par}}En disant ``on n'interdit pas qu'[ils] résident [...], si c'est à l'occasion de leurs valeurs prescrites'', il est dit [implicitement] que quand ils n'expriment pas cette valeur, il leur est interdit d'[y] résider. [Et] si l'on demande quels sont ceux qui sont ainsi interdits, [répondez que]:

--Comme le sixième (GEN.) et le septième [cas] (LOC.),

++au contraire de la manière dont ils expriment leur valeur quand ils sont en position médiane, dans:

+#cāttaṉatu āṭai «le-vêtement{{Q}}2{{/Q}} de-Sāttan-GEN.{{Q}}1{{/Q}}»

+#kuṉṟattukkaṇ+ kūkai «le-hibou{{Q}}2{{/Q}} sur-la-colline-LOC.{{Q}}1{{/Q}}»,

++n'expriment pas cette valeur quand ils sont en position finale dans:

+#āṭai cāttaṉatu (anti-exemple, litt. «le-vêtement{{Q}}1{{/Q}} de-Sāttan-GEN.{{Q}}2{{/Q}}»){{FNote}}Dans un syntagme constitué de deux noms, le déterminant doit précéder le déterminé. Cependant, si cāttaṉatu n'est pas un nom au sixième cas, une autre interprétation est possible, comme il va l'expliquer).{{/FNote}}

+#kūkai kuṉṟattu-k-kaṇ (anti-exemple, litt. «le-hibou{{Q}}1{{/Q}} sur-la-colline-LOC.{{Q}}2{{/Q}}»),{{FNote}}L'interversion qui était possible en [2] entre le circonstant et le prédicat verbal dans kuṉṟattukkaṇ iruntāṉ ne l'est pas entre le déterminant et la tête d'un syntagme nominal.{{/FNote}}

+*ces morphèmes sont, là, interdits.


[Mais] comme un nom qui a accepté le morphème du sixième [cas] (āṟaṉ urupu* ēṟṟa peyar) peut être, une fois combiné (kūṭutal) avec le morphème, [interprété homomorphiquement]

++soit comme un nom,

++soit comme un verbe idéel (viṉai+ kuṟippu),

quand il s'agit de la situation (nilaimai) [de verbe idéel], lui aussi peut être en position finale, comme dans:

+#āṭai cāttaṉatu «le-vêtement{{Q}}1{{/Q}} est-celui-de-Sāttan{{Q}}2{{/Q}}».


C'est pour exprimer cette limitation (varaiyaṟai), et pour préparer la place (iṭam-paṭuttal) à la limitation qui sera exprimée ultérieurement (muṉṉar) [au sutra 105] dans mey=-urupu tokāa ~iṟutiyāṉa{{V}}105{{/V}}, qu'il a, à propos des morphèmes eux-mêmes, pour lesquels il avait formulé [en 69] que īṟu-peyarkku* ākum{{V}}069{{/V}}, mentionné selon une répartition (vakuttu+ kūṟutal) qui dit qu'ils se tiennent ``en [position] finale ou médiane [de phrase]''.

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC104c


piṟitu piṟitu* ēṟṟal -um (1a)
urupu toka varutal -um* (1b)

neṟipaṭa vaḻaṅkiya (2a)
vaḻi maruṅku* (2b)
eṉpa (2c)


Qu'[un] autre accepte [son] autre, (1a)

Que des morphèmes s'élident, (1b)

[C'est ce qui a lieu], dit-on, (2c)

Du côté de la voie (2b)

Qui est celle utilisée régulièrement (2a)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: Comme

++le fait qu'un morphème (urupu) puisse accepter (ēṟṟal) un morphème autre,{{FNote}}Littéralement: qu'un morphème autre puisse se charger d'un morphème autre (piṟit-ōr urupu piṟit-ōr urupai y-ēṟṟal). Chacun est «l'autre» de son autre.{{/FNote}}

++et le fait que les six morphèmes [casuels] [puissent] s'élider,

sont fondés (paṟṟi-varutal) sur l'usage (vaḻakku) ``utilisé régulièrement'', ils ne constituent pas des écarts (vaḻu).

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}Par le principe `interpréter là où il convient' (ēṟpuḻi+ kōṭal), [il faut préciser que] celui qui se charge d'un autre morphème [est seulement] le sixième [cas].


{{Par}}3{{/Par}}Parce qu'il a été dit qu' ``[un autre] accepte [son] autre'', [on doit] comprendre qu'il s'agit [pour lui] d'accepter des morphèmes qui sont autres que soi (tāṉ allā+ piṟa).


{{Par}}4{{/Par}}Par exemple, [on peut] remarquer

+*comment dans:

+#cāttaṉataṉai «celui-ACC. de Sāttan» (litt. «Sāttaṉ-GEN.-ACC.),

+#cāttaṉataṉōṭu «avec celui-COM. de Sāttan» (litt. «Sāttaṉ-GEN.-COM.),

+#cāttaṉataṟku «à celui-DAT. de Sāttan» (litt. «Sāttaṉ-GEN.-DAT.),

+#cāttaṉataṉiṉ «de celui-ABL. de Sāttan» (litt. «Sāttaṉ-GEN.-ABL.),

+#cāttaṉataṉkaṇ «dans celui-LOC. de Sāttan» (litt. «Sāttaṉ-GEN.-LOC.),

+$le morphème [atu] se charge de morphèmes [casuels],{{FNote}}A prendre littéralement les explications de Cēṉā., il y a ici deux suffixes casuels. Mais, à plusieurs reprises dans son commentaire (2-5, 103-3), Cēṉāvaraiyar explique la double aptitude des porteurs du sixième cas: il peuvent aussi être verbes idéels. Il semble que nous avons ici des formes casuelles d'un nom participial appartenant au paradigme d'un tel verbe idéel.{{/FNote}}

+*et comment dans:

+#nilaṅ kaṭantāṉ «il-a-traversé{{Q}}2{{/Q}} la-terre{{Q}}1{{/Q}}»,

+#tāy mūvar «les-trois{{Q}}2{{/Q}} [avec]-la-mère{{Q}}1{{/Q}}»

+#karuppu vēli «clôture{{Q}}2{{/Q}} [pour]-la-canne-à-sucre{{Q}}1{{/Q}}»

+#varai vīḻ aruvi «torrent{{Q}}3{{/Q}} qui-tombe{{Q}}2{{/Q}} [de]-la-montagne{{Q}}1{{/Q}}»

+#cāttaṉ kai «la-main{{Q}}2{{/Q}} [de]-Sāttan{{Q}}1{{/Q}}»

+#kuṉṟa+ kūkai «le-hibou{{Q}}2{{/Q}} [sur]-la-colline{{Q}}1{{/Q}}»

+$et dans:

+#kaṭantāṉ* ^nilam «il-[l']-a-traversée{{Q}}1{{/Q}}, la-terre{{Q}}2{{/Q}}»

+#iruntāṉ kuṉṟattu «il-[y]-était{{Q}}1{{/Q}}, sur-la-colline{{Q}}2{{/Q}}»{{FNote}}Dans les huit derniers exemples, il n'y a aucun morphème casuel. Comme on le verra au sutra 105 suivant, seuls les cas n# 2 et 7 peuvent être à la fois élidés et en position syntaxique post-verbale.{{/FNote}}

+$les morphèmes [casuels] sont élidés (tokku-niṟṟal).


{{Par}}5{{/Par}}[On doit], dans l'explication [du sutra], faire venir (varuvittal) par le contexte (atikārattāṉ) l'expression [du sutra précédent] ``en [position] finale ou médiane''{{V}}103{{/V}} et la combiner (kūṭṭutal) à ces deux situations (iṭam).{{FNote}}Le fait qu'un cas se charge d'un autre et l'élision.{{/FNote}}


{{Par}}6{{/Par}}[On doit] comprendre, par le principe `interpréter dans le commentaire' (uraiyiṟ kōṭal), que dans une minorité de cas, comme dans:

+#cāttaṉataṉatu «de-celui-GEN.-de-Sāttan» (litt. «Sāttaṉ-GEN.-GEN.),

[le morphème atu] s'accepte (ēṟṟal) aussi lui-même.


{{Par}}7{{/Par}}[Ce sutra] a servi à faire accepter un écart (vaḻu ~amaittal), puisqu'il n'est normal (ilakkaṇam),

++ni que le morphème qui est à la finale d'un nom, sans être suivi (toṭartal) du [terme concluant qui donne] valeur (poruḷ) [à la phrase], accepte (ēṟṟal) un autre morphème,

++ni que ceux qui devraient normalement (pālaṉa) exprimer leur valeur en étant présents (niṟṟal) soient élidés (tokku niṟṟal).

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC105c


ai -~uṅ kaṇ= -um allā+ (1a)
poruḷ vayiṉ (1b)

mey= urupu tokāa
~iṟutiyāṉa


A l'occasion des valeurs (1b)

Qui ne sont [celles] ni de ai ni de kaṇ (1a)

Les corps des morphèmes ne s'élident pas, (2a)

Quand c'est en finale (2b)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}Les morphèmes [casuels] qui renvoyent à des valeurs (poruḷ) autres que la valeur du cas en ai et la valeur du cas en kaṇ ne s'élident (tokku niṟṟal) pas en finale (iṟuti) de phrase (toṭar-moḻi).

{{C}}FIN Urai{{/C}}


{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}L'expression ``en [position] finale ou médiane'' étant [encore] influente (atikarittal) [depuis le sutra 103],{{FNote}}Elle a déja été invoquée en 104-5 et est en quelque sorte mise en facteur.{{/FNote}} [ce sutra] sert,

++en éliminant (vilakkutal) ce qui s'inférait (paṭṭatu) par l'effet de ce qu'il avait été dit [au sutra 104] ``que des morphèmes s'élident'' (urupu toka-varutal -um){{V}}104{{/V}}, [à savoir] que tous les morphèmes [casuels] sans limitation (varaivu* iṉṟi) [peuvent] s'élider en finale,

++à délimiter qu'en finale seuls ceux qui se rencontrent dans ces deux valeurs s'élident (tokutal) et que les autres ne s'élident pas.


{{Par}}3{{/Par}}Constatez pour vous-mêmes comment le quatrième cas (DAT.) qui s'est élidé en position médiane (iṭai) dans:

+#aṟam^ kaṟakkum «[la vache] donne du lait par charité» («la vache fait l'aumône de son lait», litt. «[la vache] donne-du-lait{{Q}}2{{/Q}} [pour]-la-charité{{Q}}1{{/Q}}»)

ne [peut] s'élider en position finale (iṟuti) dans:

+#kaṟakkum aṟam (anti-exemple, litt. «donne-du-lait{{Q}}1{{/Q}} la-charité{{Q}}2{{/Q}}»){{FNote}}Ce qui serait acceptable, c'est: kaṟakkum aṟattiṟku «[la vache] donne du lait par charité» (litt. «[la vache] donne-du-lait{{Q}}1{{/Q}} [pour]-la-charité-DAT.{{Q}}2{{/Q}}»).{{/FNote}}.

Même chose pour les autres.

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC106c


yātaṉ urupiṉ+ (1a)
kūṟiṟṟu* āyiṉum (1b)

poruḷ cel% maruṅkiṉ (2a)
vēṟṟumai cārum (2b)


Que l'on prononce [une phrase] (1b)

Avec n'importe quel morphème, (1a)

Il se rattache au cas (2b)

Qui est du côté qui donne une
interprétation acceptable (2a)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: Même si une phrase est prononcée (collutal) en employant (koṭuttal) le morphème (urupu) d'un cas (vēṟṟumai), quel qu'il soit, si ce morphème, grâce à sa valeur (poruḷ), n'est pas acceptable (cēṟal) [dans] la valeur de la phrase, il se rattachera (cārtal) à un cas d'un côté où la valeur sera acceptable.

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}Le fait pour la valeur de ne pas être acceptable, c'est le fait que le mot qui a accepté un morphème (urupu* ēṟṟa col) et le mot qui régit le morphème (urupu nōkkiya col){{FNote}}Littéralement: «le mot que regarde le morphème.»{{/FNote}} ne s'enchaînent (iyaital) pas [bien] entre eux. Le fait de se rattacher (cārtal) à un [autre] cas, c'est le fait d'avoir sa valeur.


{{Par}}3{{/Par}}Lorsque l'on dit:

+#{{C}}NOTEtrii kiḷai ari nāṇaṟ-kiḻaṅku maṇaṟku īṉṟa --- muḷai ōr aṉṉa muḷ=-eyiṟṟu+ tuvar-vāy «bouche de corail aux dents comme des épines, qui sont semblables aux pousses qu'engendre [dans]-le-sable-DAT. le tubercule de nāṇal dont les tiges sont fines» (Akam. 212_4/5){{/C}}{{C}}NOTEtrii_ Les éditions d'Akam donnent la variante kiḷai aril nāṇaṟkiḻaṅku «le tubercule de nāṇal dont les tiges sont entremêlées».{{/C}},

étant donné qu'au moyen des valeurs du quatrième [cas] (DAT.), le mot [maṇaṟku «[dans-le]-sable-DAT.» (litt. «au-sable-DAT.»)] qui porte le morphème [ku] et le mot [īṉṟa «qu'engendre»] qui régit le morphème ne s'enchaînent pas entre eux, [on peut] observer comment [le morphème] a pour valeur le septième [cas] (LOC.) qui les fait s'enchaîner (iyaittal).{{FNote}}Le sable n'est pas récepteur, mais localisation.{{/FNote}}


{{Par}}4{{/Par}}En disant qu'un morphème, abandonnant (tīrtal) sa valeur, prend pour valeur celle d'un morphème autre, ce qui a été mentionné ici, c'est comment [se produit] le mélange des morphèmes (urupu mayakkam).{{FNote}}Voir la distinction annoncée en 84-1 entre «mélange [au niveau] des valeurs» et «mélange [au niveau] des morphèmes».{{/FNote}}


{{Par}}5{{/Par}}S'il en est ainsi, lorsque l'on dit

+#aracarkaṇ+ cārntāṉ «il-dépendait{{Q}}2{{/Q}} du-roi-LOC.{{Q}}1{{/Q}}» (cf. 84-3),

comme, dans ce cas également, il a été dit que le septième [cas] (LOC.) est employé dans la valeur du second (ACC.), si l'on demande quelle est la différence (vēṟṟumai) entre cela et cet [exemple]-ci, [répondez que]:

--[A.] Lorsque l'on dit aracarkaṇ+ cārntāṉ «il dépendait du roi-LOC.»,

++a. étant donné que les deux sens (poruṇmai) sont à l'unisson (oṟṟumai+ -paṭutal), le fait même pour le roi d'être [instance de] localisation (iṭam) par rapport à «dépendre» (cārtal) étant précisément en même temps le fait [pour lui] d'être [l'objet par rapport auquel] il y a dépendance (cāra+-paṭutal),

++b1. de même que dans le cas d'un nom figuré (āku-peyar) qui ``à l'occasion de sa propre valeur, accompagne [une valeur qui est] sienne'' (voir sutra 115){{V}}115{{/V}},

++b2. le morphème kaṇ qui est approprié (uriya) pour le sens de localisation (iṭa+ poruṇmai) est bien, dans ce cas-là, également approprié pour le [sens d'] objet (ceya+-paṭu porul), lequel est à l'unission (oṟṟumai ~uṭaimai) avec ce sens de localisation.


--[B.] [Mais] lorsque l'on dit maṇaṟku īṉṟa «qu'engendre{{Q}}2{{/Q}} dans-le-sable-DAT.{{Q}}1{{/Q}}» (voir supra 106-3),

++a. comme il n'y a pas le moindre (eṉṉum) lien (iyaipu) entre la valeur du quatrième [cas] (DAT.) et la valeur du septième (LOC.),

++b1. de même que dans le cas d'un nom figuré (āku-peyar) qui ``sans qu'il y ait point commun, est signe d'un référent hétérogène [par rapport à soi]''{{V}}115{{/V}} (voir 115),

++b2. il convient de dire qu'il se rencontre sans être approprié à cette valeur.


Ces mêmes distinctions (vēṟu-pāṭu), au travers des autres [exemples] semblables, on peut les comprendre par discernement (terint-uṇartal).


{{Par}}6{{/Par}}Etant donné qu'abandonner (tīrtal) sa valeur n'est pas la norme (ilakkaṇam), il a placé ce [sutra]-ci avec [ceux concernant] les occurrences qui contrastent (uṟaḻtal) par rapport à ce qui est normal.

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC107c


etirmaṟuttu moḻiyiṉum^ (1a)
tattam* marapiṉ+ (1b)

poruṇilai tiriyā (2a)
vēṟṟumai+ col= -ē (2b)


Même si l'on parle en niant, (1a)

Les mots casuels (2b)

Ont une situation de valeur qui ne s'altère pas (2a)

Par rapport à leurs usages respectifs (1b)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: Même si l'on ne s'exprime pas sous forme affirmative (viti mukattāṉ), mais que l'on s'exprime en niant (etir-maṟuttal), les morphèmes casuels ne [voient] pas les valeurs qui leurs viennent de leurs caractérisations (ilakkaṇam) respectives changer de statut (nilaimai tirital).

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}On rencontre par exemple:

+#marattai+ kuṟaiyāṉ «il ne taille pas l'arbre-ACC.» (cf. 72-5)

+#vēlāṉ eṟiyāṉ «il ne détruit pas avec une lance-INST2» (cf. 73-6)


{{Par}}3{{/Par}}Si l'on demande ce qu'il s'est agi de dire [ici], [répondez que]:

--Lorsque l'on dit kuṟaiyāṉ «il ne taille pas» ou eṟiyāṉ «il ne détruit pas»,

++étant donné que l'action n'a pas lieu (nikaḻtal),

++bien que, [donc], il ne convienne pas d'appeler maram «arbre» ou vēl «lance» un objet (ceya+-paṭu poruḷ) ou un instrument (karuvi),

++comme [cependant] l'une des thèses de la discipline [grammaticale] (nūṉ-muṭipu) est que le verbe négatif (etir-maṟai viṉai){{C}}NOTEk TVG me dit que ce um est un ciṟappu* ummai. Moi je le vois plutot concessif.{{/C}} est quand même comparable (ottal) au verbe affirmatif (viti-viṉai),

++[ce sutra] sert à faire accepter un écart (vaḻu ~amaittal), en disant que l'on peut dire des morphèmes qui se rencontrent dans ces cas-là qu'ils renvoyent à des [instances] d'objets (ceya+-paṭu poruḷ), [d'instruments,] etc. Et d'autres semblables.

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC108c


ku ai āṉ eṉa varūum iṟuti (1)

avvoṭu civaṇum^ ceyyuḷ uḷ= -ē (2)


Les finales ku, ai & āṉ, (1)

S'accompagnent de a, en poésie (2)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: Les trois morphèmes [casuels] ku (DAT. = 4è cas), ai (ACC. = 2è cas) et āṉ (INST. = 3è cas), lorsqu'ils se trouvent en finale de phrase (toṭar iṟuti), peuvent aussi résider (porunti-niṟṟal) avec a, en poésie (ceyyuḷ).

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}On rencontre par exemple:

+#{{C}}NOTEtrii kaṭi nilai ~iṉṟu* -ē ~āciriyaṟka «il-n'est-pas{{Q}}3{{/Q}} de-lieu{{Q}}2{{/Q}} où-ils-soient-interdits{{Q}}1{{/Q}}, [quand c'est] pour-un-maître-DAT.{{Q}}4{{/Q}}» (TE390i){{/C}}{{C}}NOTEtrii_ Les éditions de Iḷampūraṇar consultées donnent le pluriel āciriyarkka.{{/C}}{{V}}TE390i{{/V}}

{{C}}NOTEk $$$${{/C}}

+#{{C}}NOTEtrXX kāvalōṉa+ kaḷiṟu añcum= -ē «de-ce-protecteur-ACC.{{Q}}1{{/Q}} l'éléphant{{Q}}2{{/Q}} a-peur{{Q}}3{{/Q}}»{{/C}}

+#{{C}}NOTEtrXX kaḷiṟu* -um añcum a+ kāvalōṉa «Même-l'éléphant{{Q}}1{{/Q}} en-a-peur{{Q}}2{{/Q}}, de-ce-protecteur-ACC.»{{/C}}{{C}}NOTEtrXX_ Anonyme cité aussi par Mayilainātar.{{/C}}

+#{{C}}NOTEtrXX purai-tīr kēḷvi+ pulavarāṉa «par les lettrés-INST. dont le renom est au delà de [toute] comparaison».{{/C}}

+#{{C}}NOTEtrii uḷḷam pōla ~uṟṟuḻi ~utavum // puḷ= iyal+ kali-mā ~uṭaimaiyāṉa «du fait qu'il possède de fiers chevaux, [aussi rapides] de nature que des oiseaux, qui, comme l'esprit, aident quand il le faut» (Tolk. Kaṟp. 53){{/C}}


{{Par}}3{{/Par}}Comme le fait de résider avec a a lieu pour [les morphèmes] ku et ai en perdant leur finale, au lieu de dire dans l'ordre (muṟaiyiṉ+ kūṟutal) [des cas] «ai, āṉ [et] ku»,{{FNote}}Ce sont les cas n# 2, 3 et 4.{{/FNote}} en disant ``ku, ai'', il les a fait s'enchaîner (iyaiya vaittal). [Et] si l'on dit que celui qui [fait la démarche de] les faire s'enchaîner, [aurait dû] placer ai d'abord, [répondez] que:

--Bien que ce soit cela l'ordre (muṟai), considérant le plaisir métrique (ceyyuḷ-iṉpam), il a placé ku d'abord (muṉ).


{{Par}}4{{/Par}}S'il en est ainsi, étant donné que cette métamorphose (tiripu) [pourrait] se déduire (peṟutal) de la caractérisation commune (potu ~ilakkaṇam) ``avoir leurs finales changées'' (tam= īṟu tirital){{V}}251{{/V}} formulée [au sutra 251] à propos des particules{{FNote}}Les cas sont des particules (voir 62-1 et 250-1).{{/FNote}} (iṭai+ col), si l'on dit qu'il n'était pas nécessaire de la mentionner ici, [répondez que]:

--Si les [conséquences] qui découlent (eytutal) de cette caractérisation commune s'appliquaient (eytutal) aussi aux morphèmes [casuels],

++comme [le point mentionné en 104], ``qu'un autre accepte [son] autre'' (piṟitu piṟit-ēṟṟal){{V}}104{{/V}} devrait alors lui aussi être contenu [au sutra 251] dans ``résider ailleurs [qu'en son site normal]'' (piṟitavaṇ* ^nilaiyal), il n'aurait pas été nécessaire non plus de le mentionner ici.

++C'est pourquoi [on doit] refuser (maṟuttal) de dire que de telles caractérisations communes s'appliquent aux morphèmes casuels.

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC109c


a eṉa+ piṟattal aḵṟiṇai maruṅkiṉ+ (1)

ku-v= -um ai -~um il= eṉa moḻipa (2)


La naissance d'un a, à la non-classe, (1)

Ni ku ni ai ne l'a, dit-on (2)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: En disant que chez les noms de la non-classe, le fait d'avoir une finale qui se métamorphose (tirital) par le fait d'être accompagnée (civaṇal) de a (voir sutra 108) n'a lieu ni pour ku (DAT. = 4è cas), ni pour ai (ACC. = 2è cas), il s'agit [ici] d'écarter un résultat déjà atteint (eytiyatu vilakkutal).

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}Il a désigné par [l'expression] ``la naissance d'un a'' le fait de se métamorphoser en prenant a.

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC110c


itaṉatu* itu ~iṟṟu* eṉṉum^ kiḷavi -~um (1)

ataṉai+ koḷḷum poruḷ vayiṉāṉ -um (2)

ataṉāṉ+ ceyal+-paṭaṟku* otta kiḷavi -~um (3)

muṟai koṇṭu* eḻunta (4a)
peyar+col+ kiḷavi -~um (4b)

pāl varai kiḷavi -~um (5a)
paṇpiṉ ākkam -um^ (5b)

kālattiṉ aṟiyum (6a)
vēṟṟumai+-kiḷavi -~um (6b)

paṟṟu-viṭu kiḷavi -~um^ (7a)
tīrntu-moḻi+ kiḷavi -~um (7b)

aṉṉa piṟa -~um (8a)
nāṉkaṉ urupiṉ+ (8b)

^tol%^neṟi marapiṉa (9a)
tōṉṟal-āṟu* -ē (9b)


Elles ont une tradition d'emploi ancien (9a)

Du morphème du quatrième cas (8b)

Lorsque [c'est lui qui] s'y manifeste (9b)

Les expressions [sur le modèle]
«de-ceci-GEN. ceci est-tel» (1)

A côté des valeurs de «[bien]
contenir un cela-ACC.» (2)

Les expressions du «valoir à faire
par un cela-INST.» (3)

Les expressions nominales (4a)

Qui sont issues du tenir un degré de parenté (4b)

Les expressions de délimitation des zones (5a)

Et les dépassements (comparaison) de qualité (5b)

Les expressions casuelles (6b)

Qui se comprennent [en référence] au temps (6a)

Les expressions du détachement (7a)

Et les expressions qui disent la séparation (7b)

Ainsi que d'autres semblables (8a)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra:

++[a.] Le sens (poruṇmai) [attaché au] sixième [cas] (GEN.) qui dit que «ceci [qui appartient] à ceci-GEN. a cette propriété-ci»,

++[b.] le sens [attaché au] second [cas] (ACC.) qui dit que «quelque chose tient quelque chose-ACC.»,

++[c.] le sens [attaché au] troisième [cas] (INST.) qui dit que «par quelque chose-INST. quelque chose équivaut à l'effectuation»{{FNote}}Le «par quelque chose-INST.» de la formule deviendra dans l'exemple «par lui-DAT.». Un équivalent dans un style familier serait «par lui, c'est comme si cela était fait».{{/FNote}} (cf. 74-1-c),

++[d.] le sens [attaché au] sixième cas (GEN.) des noms qui [expriment] la détention d'un degré de parenté (muṟai+ poruṇmai),

++[e.] le sens qui permet de parler de façon délimitée (varaintu kūṟutal) de la terre,

++[f.] et le sens qu'est la comparaison qui a lieu dans une qualité (paṇpiṉkaṇ ām poruvu), qui sont [tous deux] des sens [attachés au] cinquième [cas] (ABL.),

++[g.] le sens du septième [cas] (LOC.) qui est de se reconnaître dans le temps (kālam),

++[h.& i.] les sens du cinquième [cas] (ABL.) que sont le sens de ``détachement'' (voir 78) et le sens ``qui dit la séparation'' (voir 78),

et d'autres qui leur sont semblables possèdent une ``tradition d'emploi ancien'' de se manifester par le morphème du quatrième [cas] (DAT.).

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}On rencontre par exemple:

++[a.] yāṉaikku+ kōṭu kūritu «l'éléphant-DAT. [sa] défense est pointue»{{FNote}}Cet exemple est selon Cēṉā. à rapprocher de 80-3-D. On pourrait aussi le comparer avec 61-8: kōṭu kūritu kaḷiṟu, où il n'y a pas de marque casuelle.{{/FNote}}

++[b.] ivaṭku+ koḷḷum iv= aṇi «cet ornement-ci lui tient»,{{FNote}}Cela ressemble à TC169c: koḷ vaḻi ~uṭaiya pala-~aṟi-coṟku* -ē.{{/FNote}}

++[c.] avaṟku+ ceyya+ takum a+ kāriyam «cette affaire est à faire réaliser par lui-DAT.» (cf. 74-1)

++[d.] āviṟku+ kaṉṟu (litt. «Le veau à la vache-DAT.», cf. 80-3-F2){{FNote}}Selon 94, l'usage du quatrième cas était pourtant réservé aux termes de la haute classe.{{/FNote}}

++[e.] karuvūrkku+ kiḻakku «A l'Est de Karuvūr-DAT.» (cf. 77-2)

++[f.] cāttaṟku neṭiyaṉ «il est plus grand que Sāttan-DAT.» (cf. 78-3)

++[g.] kālaikku varum «il viendra au matin-DAT.» (cf. 81-4)

++[h.] maṉai vāḻkkaikku+ paṟṟuviṭṭāṉ «il s'est détaché de la vie domestique-DAT.» (cf. 78-3)

++[i.] ūrkku+ tīrntāṉ «il a quitté le village-DAT.» (cf. 78-3)

Voyez comment, dans toutes ces valeurs (poruḷ), on rencontre le morphème du quatrième [cas].


{{Par}}3{{/Par}}Etant donné que l'on dit vaṉ pāl «zone ferme, côté ferme» ou meṉ pāl «côté mou», il a désigné la terre (nilam) par pāl «zone, côté» [dans le présent sutra, dans l'expression e. pāl-varai kiḷavi -~um ``expressions de délimitation des zones''].


{{Par}}4{{/Par}}Etant donné que dans {{C}}NOTEtrii ciṟappu* -ē nalaṉ -ē kātal valiyōṭu* // a+ nāṟ paṇpu nilai+-kaḷam eṉpa «l'éminence, la beauté, l'attrait, la force, ces quatre qualités sont le fondement [pour choisir un terme de comparaison]» (Tolk. Poruḷ Uvamaviyal, 4){{/C}}{{V}}poruḷ. uvama. 4{{/V}}, on appelle ``qualité'' (paṇpu) [ce qui est] le ``fondement'' (nilai+-kaḷam) du terme de comparaison (uvamai), il a dit [au point f.] paṇpiṉ-ākkam ``dépassement (comparaison) de qualité''.


{{Par}}5{{/Par}}Etant donné que ce [sutra]-ci, lui aussi, concerne le mélange des cas, si l'on demande pourquoi être venu (pōtarutal) à ce point (i+ tuṇai) le placer (vaittal), au lieu de le placer avec ceux mentionnés plus haut, [répondez que]:

--(i) Cela [plus haut] est le domaine (atikāram) de ce qui se mélange (mayaṅkutal) quand on [veut restituer des marqueurs casuels] en développant (virittal) des composés (tokai);

+*(ii) Comme, ici, ne s'agissant pas de composés (tokai) [mais de phrases], ce dont il est question c'est que

++sans que la valeur de la phrase (toṭar-moḻi)

+#yāṉaiyatu kōṭu kūritu «la-défense{{Q}}2{{/Q}} de-l'éléphant-GEN.{{Q}}1{{/Q}} est-pointue{{Q}}3{{/Q}}»

+$soit déformée (citaital), le quatrième cas (DAT.) peut s'y employer [pour donner]

+#yāṉaikku+ kōṭu kūritu «l'éléphant a la défense pointue» (litt. «l'éléphant-DAT.{{Q}}1{{/Q}} [sa]-défense{{Q}}2{{/Q}} est-pointue{{Q}}3{{/Q}}», 110-2-a),

+#[pour cette raison] il ne les a pas placés avec eux.


{{Par}}6{{/Par}}S'il en est ainsi, étant donné que dans

+#āviṉ kaṉṟu «le-veau de-la-vache» [cf. 110-2-d]

+#karuvūr kiḻakku «à l'est de Karuvūr» [cf. 110-2-e],

[les exemples 110-2-d et 110-2-e] peuvent aussi se rencontrer comme composés (tokai),{{FNote}}C'est-à-dire sans marque casuelle.{{/FNote}} si l'on dit que ce n'est pas ici que l'on devait normalement (pāṟṟu) mentionner que l'on peut y rencontrer le quatrième [cas], [répondez que]:

--Bien que cet [argument], sans doute (maṉ), soit valable (ottal), à cause de ce point commun (oppumai) [avec 110-2-abcfghi] que le quatrième [cas] est acceptable (cēṟal) sur les valeurs des autres cas, au lieu de faire pour ceux-là (i.e. 110-2-de) un sutra à part (vēṟ-ōr cūttiram) il les a formulés en compagnie (oruṅku) de ceux-ci (i.e. 110-2-abcfghi).


{{Par}}7{{/Par}}Comme il a dit ``ainsi que d'autres semblables'', [on doit] inclure les occurrences du quatrième [cas] dans les valeurs du septième [cas] (LOC.) que sont

+#ūrkkaṭ ceṉṟāṉ «il est allé dans le village-LOC.»

+#ūrkkaṇ uṟṟatu ceyvāṉ «il fait ce qu'il faut [comme bonnes actions] dans le village-LOC.»

ou les valeurs du cinquième cas (ABL.) comme:

+#ūriṉ+ cēyaṉ «il est loin du village-ABL.»

[ce qui donne:]

+#ūrkku+ ceṉṟāṉ «il est allé au village-DAT.»,

+#ūrkku* uṟṟatu ceyvāṉ «il fait ce qu'il faut [comme bonnes actions] pour le village-DAT.»,

+#ūrkku+ cēyaṉ «il est loin du village-DAT.»

Et d'autres semblables.

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC111c


ēṉai ~urupu* -um (1a)
aṉṉa marapiṉa (1b)

māṉam ila -~ē (2a)
col% muṟaiyāṉa (2b)


Le fait qu'aient de telles traditions [d'emploi], (1b)

Les autres morphèmes [casuels] aussi, (1a)

Cela est [de leur part] sans faute, (2a)

Quand c'est dans l'ordre de ce qui se dit (2b)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: Il n'y a pas faute (kuṟṟam) dans le fait que, s'agissant d'autres morphèmes (urupu) que le morphème du quatrième cas,{{FNote}}Le quatrième cas a eu droit à un traitement détaillé au sutra 110.{{/FNote}} dans des syntagmes (toṭar-moḻi) qui ne sont pas des composés (tokai), un [morphème] se mêle (mayaṅkutal) de la valeur (poruḷ) d'un [autre], sans que celle-ci se corrompe (citaital), [quand c'est] selon l'ordre courant (vaḻaṅkum muṟaimai).

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}[On peut] noter [comment] dans le cas de la phrase:

+#nūlatu kuṟṟam^ kūṟiṉāṉ «il a critiqué le livre» (litt. «il-a-dit{{Q}}3{{/Q}} [les]-défauts{{Q}}2{{/Q}} du-livre-GEN.{{Q}}1{{/Q}}»),

on peut rencontrer:

+#nūlai kuṟṟam^ kūṟiṉāṉ «il-a-dit [les]-défauts du-livre-ACC.»,

et [comment], dans le cas de la phrase:

+#avaṭku+ kuṟṟ-ēval ceyyum «[il] lui-DAT.{{Q}}1{{/Q}} fait{{Q}}3{{/Q}} [ses]-petits-travaux{{Q}}2{{/Q}}»,

on peut rencontrer:

+#avaḷatu kuṟṟ-ēval ceyyum (litt. «il-fait{{Q}}3{{/Q}} les-petits-travaux{{Q}}2{{/Q}} de-elle-GEN.{{Q}}1{{/Q}}»).

Et d'autres semblables.

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC112c


viṉai -~ē ceyvatu (1a)
ceyappaṭu-poruḷ -ē (1b)

nilaṉ -ē kālam^ karuvi -~eṉṟā (2)

`~iṉṉataṟku*' (3a)
`itu payaṉ āka' (3b)
~eṉṉum (3c)

aṉṉa marapiṉ iraṇṭoṭu* -um^ (4a)
tokaii (4b)

~āy eṭṭu* eṉpa (5a)
toḻil% mutal*^nilai -~ē (5b)


L'action, ce qui [la] fait (1a)

Et l'objet qui subit l'action, (1b)

Le lieu, l'instant et l'instrument, (2)

[Ces six premiers] étant additionnés (4b)

Avec [ces] deux de tradition analogue, (4a)

Qui s'expriment par: (3c)

«Pour une telle chose», (3a)

«Avec un ceci comme bénéfice», (3b)

Ces huit [sont], dit-on, (5a)

Les antécédents de l'acte (5b)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: Les six que sont:

++[a.] l'action (viṉai),

++[b.] l'agent (viṉai-mutal) (litt. «l'initial de l'action»),

++[c.] l'objet (ceya+-paṭu poruḷ) (litt. «la chose qui subit l'action»),

++[d.] le lieu (nilam),

++[e.] l'instant (kālam),

++[f.] l'instrument (karuvi),

regroupés (tokutal) avec les deux que l'on désigne par

++[g.] ``pour une telle chose'' (iṉṉataṟku, c'est-à-dire le destinataire),{{FNote}}Comme dans presque toutes les formules déictiques (mais pas iṉṟivar), la variable iṉṉataṟku employée est une forme de neutre; mais dans les exemples on aura à faire à des humains.{{/FNote}}

++[h.] ``avec un ceci comme bénéfice'' (itu payaṉ-āka, c'est-à-dire le but),

sont les huit ``antécédents'' (mutaṉilai) d'un acte (toḻil); [ainsi] disent les maîtres.{{FNote}}En 234-5, il mentionnera, pour le rejeter, un autre candidat possible qui serait ellai «limite».{{/FNote}}

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}Ici, le sens de cause (ētu+ poruṇmai){{FNote}}Il s'agit du type de cause mentionné à propos des cas 3 et 5 aux sutras 74, 77, etc.{{/FNote}} a été inclus (aṭakka+-paṭutal) [en tant que l'un des antécédents de l'action] dans l'instrument (karuvi).


{{Par}}3{{/Par}}L'expression employée ``antécédents de l'acte'' (toḻil% mutaṉilai) [désigne les] causes (kāraṇam) de l'action. Comme [la cause] précède (muṉṉiṟṟal) la conséquence (kāriyam), elle a été [appelée] mutal*^nilai ``antécédent'' (litt. «état initial»).{{FNote}}Le terme mutaṉilai est employé ailleurs dans le T pour désigner ce qui vient en premier dans une énumération, dans un mot ou dans un composé. Pour cette première possibilité on peut citer le sutra 230: avaṟṟuḷ, mutaṉilai mūṉṟum «parmi eux, les trois qui viennent en première position». Pour la seconde, on peut citer T. Eḷuttu 455 (Iḷam.): mutaṉilai nīṭal «que l'initiale [du mot] s'allonge. Chez Cēṉā., c'est ce dernier sens qui semble courant: il utilise mutaṉilai pour désigner le radical d'un verbe en 7-3, 28-6, 213-4, 220-8, 228-5, 228-6, 250-3 (où il mentionne aussi les autres constituants), 428-4, 448-1, celui d'un nom en 163-2, 264-1, 264-3, 410-5, 414-2, ou celui commun à plusieurs types de mots en 416-6. En 297-2, 297-4, il explique que les «mots propres» peuvent être radicaux des noms aussi bien que des verbes mais il ajoute en 395-1 qu'ils ne sont pas eux-même décomposables. En 415-4, il identifie mutaṉilai et le terme sanskrit dhātu (sous la forme tātu). On le rencontre aussi désignant le premier terme d'un composé en 415-7. Quand on veut préciser que l'on parle des antécédents de l'action on peut employer spécifiquement toḻil mutaṉilai, comme en 234-2.{{/FNote}}

Que l'on dise «cause» (kāraṇam) ou que l'on dise kārakam «facteur causal» (skt.), cela revient au même (ottal).{{FNote}}Les termes kāraṇam et kārakam sont tous deux empruntés au sanskrit alors que mutaṉilai (= mutal* ^nilai) apparaît comme le calque tamoul d'un terme sanskrit commençant par purva et s'achevant par un suffixe. La différence entre les deux est que kāraṇam fonctionne chez Cēṉāvaraiyar comme un mot d'emprunt acclimaté tandis que kārakam apparaît comme un mot d'emprunt occasionnel, comme une référence technique, dont la mention ici est dans le même esprit que celle de tātu (= dhātu) en 415-4.{{/FNote}}


{{Par}}4{{/Par}}Observez par vous-même comment, lorsque l'on dit:

+#vaṉaintāṉ «il pétrissait»,

l'acte (toḻil) se produit (nikaḻtal) en prenant appui (paṟṟutal) sur ces huit que sont:

++[a.] l'action (toḻil) de pétrir,{{FNote}}Cēṉāvaraiyar s'exprime ici de façon ambigüe puisqu'après avoir distingué en 112-1 l'acte individuel (toḻil) et l'action (viṉai) qui est l'une de ses causes, il utilise toḻil à la place de viṉai. Il va bientôt revenir sur la question en 112-5. A d'autres endroits, toḻil peut aussi désigner une forme verbale: cf. 42-1, etc. (voir LC).{{/FNote}}

++[b.] l'agent (karuttā) qui pétrit,

++[c.] le pot qui est pétri,

++[d.] le lieu (nilam) qui est localisation (iṭam) pour le fait de pétrir,

++[e.] l'instant (kālam) où se produit cet acte,

++[f.] le tour, etc. qui sont les instruments (karuvi) pour cela,

++[g.] celui qui achètera le pot pétri,

++[h.] le résultat (payaṉ) qui advient par l'effet du fait de pétrir.


{{Par}}5{{/Par}}S'il en est ainsi, étant donné que ce qui est kārakam «facteur causal» [d'un acte individuel] est quelque chose de distinct (vēṟu) de [cet] acte (toḻil), si l'on demande comment, pour un acte de pétrir (vaṉaital+ ^toḻil), ce toḻil «acte/action» lui-même (voir a.) peut être [l'une des huit] causes, [répondez que]:{{FNote}}Nous avions remarqué dans la note précédente l'ambiguité du vocabulaire de Cēṉā. en 112-4, laquelle ambigüité ne se rencontre pas en 112-1 (ni dans le T, en 112). Sa réponse va porter sur le fond plus que sur la forme. Les termes viṉai et toḻil sont sans doute trop synonymes pour lui pour qu'il puisse les figer dans des rôles différents.{{/FNote}}

--Comme [la phrase] vaṉaintāṉ «il pétrissait» a pour valeur [de paraphrase] (poruḷ):

+#vaṉaitalai+ ceytāṉ «il-faisait [l'action de]-pétrir-ACC.»,

+$[il s'ensuit que] vaṉaital «pétrir», ayant par rapport à ceytal «faire» un comportement (nīrmai) d'objet (ceya+-paṭu poruḷ) [dans cette paraphrase], est [l'un des] kārakam «facteur causal».{{FNote}}Le raisonnement tire parti de la présence dans la paraphrase de la marque -ai d'accusatif sur vaṉaital-ai. Les présupposés de ce raisonnement sont nombreux, mais ce n'est pas ici le lieu de les explorer. On pourrait parler de sophisme puisque pour faire de vaṉaital un ``antécédent'' de type 112-1a, on fait appel à l'un des indices qui concerne les antécédents de type 112-1c. Je préfère remarquer que la question importante est celle du statut méta-linguistique de la paraphrase (est-il à traiter comme un exemple attesté? sinon, comment est-il compréhensible?){{/FNote}}


C'est [d'ailleurs] parce qu'il en est ainsi, n'est-ce pas, que l'expression

+#koḷal-ō koṇṭāṉ{{FNote}}Figure étymologique, dans laquelle une forme finie koṇṭāṉ «il a pris» est redoublée par le nom verbal correspondant koḷal «prendre», combiné avec la particule ō (cf. 256-2), ce qui donne une construction emphatique: «a-t-il vraiment pris?». Le point qui intéresse le commentateur est que le nom d'action est traité comme un objet.{{/FNote}} (256-2-d) est un syntagme casuel (vēṟṟumai+ toṭar) [avec] le second cas (ACC.){{FNote}}Celui-ci est ensuite supposé élidé.{{/FNote}}.


{{Par}}6{{/Par}}Etant donné que les deux que sont ``pour une telle chose'' (le destinataire, f.) et ``avec un ceci comme bénéfice'' (le but, g.) ne se rencontrent que rarement (aruki), il les a mentionnés à part en disant ``avec [ces] deux de tradition analogue''.


{{Par}}7{{/Par}}S'il en est ainsi, étant donné que les antécédents (mutaṉilai) [d'un acte] [que sont] l'agent, etc., sont mentionnés dans le Chapitre des Cas (vēṟṟumai ~ōttu), si l'on dit que ce sutra-ci n'est pas nécessaire (vēṇṭā), [répondez que]:

--Il n'en est pas ainsi:

+*Etant donné que

+$++après avoir rassemblé (tokuttal) sous [le nom d'] ``objet qui subit l'action'' (ceya+-paṭu poruḷ) toutes les valeurs (poruḷ) formulées pour le second [cas],{{FNote}}En effet, ce terme ne figurait pas au sutra 71, où l'on aurait pu l'attendre.{{/FNote}},

+$++après avoir inclus la cause (ētu) dans l'instrument (karuvi), et l'action circonstante (viṉai-cey= iṭam) dans l'instant (kālam),{{FNote}}Il renvoie à deux des éléments d'une tripartition illustrée en 81-4.{{/FNote}}

+$++après avoir fait [une liste de] sept, et leur avoir joint l'antécédent qu'est l'action (viṉai) (a.), qui n'avait pas été obtenu (peṟutal) là-bas,

++il a dit qu'ils étaient huit,

+*comme cette répartition (pāku-pāṭu) n'avait pas été obtenue là-bas, [on doit dire] que ce sutra-ci est nécessaire (vēṇtum).


{{Par}}8{{/Par}}Utilité (payaṉ) de ce [sutra]-ci: dans [le sutra 234] nilaṉ -um poruḷ -um^ kālam -um^ karuvi -~um{{V}}234{{/V}} et [le sutra 246] ceya+-paṭu poruḷai+ ceytatu pōla{{V}}246{{/V}}, [il pourra] mentionner des caractéristiques (ilakkaṇam) de [certains mots exprimant des] actions (viṉai); et d'autres [conséquences] semblables.

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC113c


avai-tām (1)

vaḻaṅku* iyal% maruṅkiṉ+ kuṉṟuva (2a)
kuṉṟum (2b)


[De] ceux-là, (1)

Ceux qui, dans l'usage courant,
peuvent faire défaut, (2a)

Font défaut (2b)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: Il n'y a pas d'obligation (yāpp-uṟavu) à ce que les ``antécédents d'un acte'' (toḻil% mutaṉilai) (112), qui viennent d'être mentionnés précédemment se rencontrent tous les huit avec tous les actes (toḻil);{{FNote}}Autre traduction possible: «avec tous les verbes».{{/FNote}} Dans l'usage (vaḻakku), dans le cas de certains actes, ceux [des ``antécédents''] dont il convient (takutal) qu'ils fassent défaut font défaut (kuṉṟutal).

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}Ceux qui peuvent faire défaut sont l'objet (ceya+-paṭu poruḷ) (112-1-c.), le récepteur (ēṟpatu) (112-1-f.){{FNote}}La terminologie est, comme souvent, flottante, car il était désigné par une autre expression: iṉṉataṟku en 112-1-f.{{/FNote}} et le résultat [attendu] (payaṉ) (112-1-g.).


{{Par}}3{{/Par}}[Par exemple], remarquez comment, lorsque l'on dit:

+#koṭi ~āṭiṟṟu «la plante grimpante bougeait»,

+#vaḷi vaḻaṅkiṟṟu «le vent soufflait»,

bien que les antécédents [de l'acte] que sont l'objet, le récepteur et le résultat [attendu] n'y soient pas, à cause de ceux qui restent (oḻital), les actes de bouger (āṭutal) et de souffler (vaḻaṅkal) se produisent (nikaḻtal).


{{Par}}4{{/Par}}L'utilité (payaṉ) de ce dernier sutra, c'est:

++[a.] écarter une hésitation (aiya nīkkutal), [sur la question de savoir] si, pour tous les actes (toḻil), on rencontre, sans qu'aucun ne fasse défaut (kuṉṟutal), les huit ``antécédents'' (mutaṉilai), ou bien si, pour certains actes, certains [peuvent] faire défaut;

++[b.] obtenir [ce résultat] que les mots exprimant des actions intransitives (ceya+-paṭu_poruḷ kuṉṟiya viṉai, litt. «actions auxquelles l'objet fait défaut») ne s'enchaînent (iyaital) pas avec le second [cas].

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC114c


mutaliṉ+ kūṟum^ (1a)
ciṉai-~aṟi-kiḷavi ~um^ (1b)

ciṉaiyiṉ+ kūṟum* (2a)
mutal-aṟi-kiḷavi ~um (2b)

piṟanta-vaḻi+ kūṟal -um (3a)
paṇpu-koḷ-peyar -um (3b)

iyaṉṟatu moḻital -um (4a)
iru-peyar oṭṭu* -um (4b)

viṉai-mutal uraikkum^ kiḷaviyoṭu (5a)
tokaii (5b)

~aṉaiya marapiṉa -~ē (6a)
~āku-peyar+ kiḷavi (6b)


Les expressions [qui sont] «noms figurés» (6b)

Sont [les expressions qui suivent]
autant de canons: (6a)

(A.) Expressions qui font référence à une partie, (1b)

En mentionnant le tout, (1a)

(B.) Expressions qui font référence à un tout, (2b)

En en mentionnant une partie, (2a)

(C.) [Expressions qui sont] mention
du lieu de naissance [de leur référent], (3a)

(D.) [Expressions qui sont] nom de détention d'une qualité
[dont elles sont mention] (3b)

(E.) [Expressions qui sont] dire
ce dont est constitué [le référent], (4a)

(F.) [Expressions qui sont] soudure
[exocentrée] de deux noms, (4b)

Regroupées (5b)

(G.) Avec les expressions qui expliquent
[quel est] l'agent, (5a)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra:

[A.] Les ``expression qui font référence à une partie'', laquelle est mentionnée au moyen d'un modèle (vāy-pāṭu) de mot [désignant] un tout (mutaṟ-col),

[B.] les ``expressions qui font référence à un tout'', lequel est mentionné au moyen d'un modèle de mot [désignant] une partie (ciṉai+ col),

[C.] le fait d'employer à propos d'un référent (poruḷ) qui est issu (piṟattal) d'un lieu (nilam) le nom de ce lieu,

[D.] le fait que le nom d'une qualité (paṇpu+ peyar), exprimant (uṇarttal) ce qui possède cette qualité, soit là en tant que ``nom de détention d'une qualité'',{{FNote}}Cet emploi de paṇpu-koḷ-peyar est à distinguer de celui rencontré en 18. Ici, le nom a la qualité pour base. Là-bas, il l'avait pour adjoint.{{/FNote}}

[E.] le fait de désigner par le nom de [sa] cause première (mutaṟ-kāraṇam) la conséquence (kāriyam) qui se constitue (iyaṟal) par l'effet de cette cause,

[F.] la ``soudure [exocentrée] de deux noms'' (iru-peyar oṭṭu) qui renvoie (mēṉiṟṟal) au référent d'un mot absent (aṉ-moḻi+ poruḷ),

[G.] et les termes qui disent (collutal), pour faire référence à (mēl) une chose qui a été fabriquée (ceya+-paṭṭa poruḷ), le nom du fabricant (ceytāṉ),

ceux qui ont des caractéristiques (ilakkaṇam) de ce type (a+ peṟṟi+ paṭṭa) sont les noms figurés (āku-peyar, litt. «mots qui adviennent»).

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}Constatez pour vous-mêmes comment, par exemple, on rencontre,

[A.] dans:

+#kaṭu+ tiṉṟāṉ «il a mangé du [fruit du] kaṭu»

+#teṅku+ tiṉṟāṉ (litt. «il a mangé du cocotier»)

[des occurrences] d'un tout (mutal) à propos (mēl) d'une partie (ciṉai),{{FNote}}Ce que l'on mange n'est que le fruit de l'arbre.{{/FNote}}


[B.] dans:

+#ilai naṭṭu vāḻum «il gagne sa vie en plantant des feuilles»{{C}}NOTEk ***BOTANIQUE: il s'agit sans doute d'une plante à feuilles particulière.{{/C}}

+#pū naṭṭu vāḻum «il gagne sa vie en plantant des fleurs»

[des occurrences] d'une partie à propos d'un tout,


[C.] dans:

+#kuḻippāṭi nēritu «l'[étoffe de] Kuḻippāḍi est régulière»{{C}}NOTEk ***ETOFFE: préciser.{{/C}}

[une occurrence] d'un nom de lieu à propos d'un vêtement issu de ce lieu,


[D.] dans:

+#i+ maṇi nīlam «Cette gemme est une [pierre] bleue»{{C}}NOTEk JOAILLERIE: saphir?{{/C}}

[occurrence] du nom d'une qualité à propos d'un [référent] qui possède cette qualité,


[E.] dans:

+#i+ kuṭam poṉ «Ce pot est [un pot en] or»

[occurrence] d'un nom de cause [première] à propos de la conséquence produite,


[F.] dans:

+#poṉ+ ^toṭi vantāḷ «[celle aux] Bracelets-d'or vint»

[occurrence] d'une ``soudure [exocentrée] de deux noms'' (iru-peyar oṭṭu) à propos du référent d'un mot absent (aṉ-moḻi+ poruḷ),


[G.] dans:

+#iv= āṭai kōlikaṉ «ce vêtement [est un] Kōligan»

[occurrence] du nom du fabriquant (ceytāṉ) à propos de ce qui a été fabriqué.{{FNote}}Idem: «ce tableau est un Picasso».{{/FNote}}


{{Par}}3{{/Par}}Si l'on dit qu'étant donné que les composés exocentriques (aṉmoḻi+ tokai) sont expliqués dans le Chapitre du Reste (Ecca ~Iyal, chap. 9), il n'était pas nécessaire de les mentionner ici, [répondez] que:{{FNote}}Le passage qui suit semble dans les éditions disponibles être corrompu. Des annotations marginales ont peut-être été intégrées sans discernement dans le commentaire. Dans l'édition Ā.NĀ. (page 106-107) nous trouvons: iyaṟkaip peyar ākupeyareṉap peyar iraṇṭāyaṭaṅ / kumvaḻi oru peyarppaṭṭateṉa mēlum vantavāṟu kaṇṭu / koḷka. aṉmoḻittokai eccaviyaluḷuṇarttap / paṭum; ataṉāl avvāku peyarātaluṭaimai paṟṟi īṇṭuk / kūṟiṉār; Nous traduisons ici une version reconstituée à partir d'éléments de correction suggérés par différents éditeurs ou lecteurs du texte (en particulier la confusion possible entre ākupeyar et orupeyar). Elle est comme suit: iyaṟkaippeyar ākupeyar eṉap peyar iraṇṭu āy aṭaṅkumvaḻi ākupeyarpaṭṭateṉa īṇṭuk kūṟiṉār. On peut imaginer une version plus longue, mais qui répète le texte de l'objection, ce qui ne suit pas les habitudes de concision de Cēṉāvaraiyar: iyaṟkaippeyar ākupeyar eṉap peyar iraṇṭu āy aṭaṅkumvaḻi ākupeyarpaṭṭateṉa [eccaviyaluḷ uṇarttappaṭum aṉmoḻit tokai ākupeyar ātal uṭaimai paṟṟi] īṇṭuk kūṟiṉār. De plus on est obligé d'intervertir des mots et certains segments ne sont pas pris en compte. Une autre solution est d'imaginer plusieurs notes marginales dont l'une est une paraphrase (ākupeyar ātal uṭaimai paṟṟi pour ākupeyar paṭṭateṉa), l'une restitue un segment manquant (aṉmoḻittokai eccaviyaluḷ uṇarttappaṭum) sur un manuscrit, l'une est une variante (ataṉāl) et l'une est une explication (mēlum vantavāṟu kaṇṭu koḷka).{{/FNote}}

--Comme les composés exocentriques sont des composés, il les a mentionnés là-bas; mais comme, lorsque l'on répartit les noms en deux groupes: les noms naturels (iyaṟkai+ peyar) et les noms figurés (āku-peyar), ils tombent (paṭutal) sous [le titre] «noms figurés», il les a mentionnés ici.

+*et ceci de la même façon que,

+$++bien qu'ils soient mentionnés dans le «Chapitre du Reste»,

+$++parce que les participes ad-verbaux, etc. ont la propriété d'être [à la fois] des verbes et des particules,

+$++ils ont été mentionnés à la fois dans le «Chapitre du Verbe» et le «Chapitre des Particules».


{{Par}}4{{/Par}}Si l'on dit que le Commentateur aurait considéré que le fait d'appeler Tolkāppiyam et Kapilam, les livres composés par Tolkāppiyaṉ et Kapilaṉ [était à ranger sous la rubrique g.] ``terme qui explique [quel est] l'agent'', [répondez] que:

--Il n'en est pas ainsi. Bien qu'il ne mentionne pas ici [dans cet ouvrage] la caractérisation [morphologique] d'un mot (oru-moḻi ~ilakkaṇam),{{FNote}}Il s'agit des règles du sandhi interne, qui devraient expliquer comment se combinent les différents morphèmes dans un mot.{{/FNote}} [on peut dire que] l'opinion du Maître est que:

++de même qu'à la finale des noms veṟpu «montagne» et cērppu «rivage» vient [s'ajouter] une particule (iṭai+ col) qui est aṉ, pour donner veṟpaṉ «montagnard» et cērppaṉ «homme du rivage», de façon que se manifeste (tōṉṟal) la valeur (poruḷ): «celui qui est le possesseur de ceci»,

++[de même], à la finale des noms [propres de personne] Tolkāppiyaṉ et Kapilaṉ, de façon que se manifeste la valeur «cela a été composée par lui», vient [s'ajouter] une particule qui est am, tandis que aṉ disparait (keṭutal), [donnant pour résultat]: Tolkāppiyam (livre composé par Tolkāppiyaṉ) ou Kapilam (~oeuvre composée par Kapilaṉ).

Aussi, [on doit] dire que l'opinion du Commentateur n'est pas que ce soient des exemples [de la rubrique g. ``expressions qui expliquent [quel est] l'agent''].


{{Par}}5{{/Par}}L'expression employée, ``[expressions qui suivent] autant de canons'', sert à introduire (tōṟṟuvāy ceytal) la caractérisation des noms figurés (āku-peyar ilakkaṇam), qui est que, en se fondant (paṟṟi) sur une relation (iyaipu) de quelque type que ce soit (yātu* -āṉum -ōr), le nom d'une [chose] soit acceptable (ātal) à une autre.


A cause de ce point commun [avec les autres sutras de ce chapitre] qu'une [chose] est acceptable (cēṟal) sur la valeur [propre à] une autre, il a mentionnés [les noms figurés] ici.{{FNote}}Dans les autres sutras, il s'agissait de morphèmes casuels échangeant leurs valeurs.{{/FNote}}.


S'il en est ainsi, si l'on dit que le Commentateur aurait dit que [le maître] les a mentionnés ici parce que les noms figurés [illustrent] le mélange [de cas] (mayakkam) pour le cas origine (eḻuvāy vēṟṟumai), [répondez] que:

--Comme les noms figurés peuvent [aussi] accepter (ēṟṟu niṟṟal) des cas autres [que le cas origine],

++et comme il ne convient pas de parler [ici] de mélange de cas, puisque, même lorsqu'ils sont au cas origine, il ne vont pas se mêler à la valeur d'un autre cas, dites-vous que c'est un commentaire apocryphe (pōli ~urai).

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC115c


avai tām (1)

tattam poruḷ vayiṉ+ (2a)
^tammoṭu civaṇal -um (2b)

opp-il-vaḻiyāṉ+ (3a)
piṟitu poruḷ cuṭṭal -um (3b)

a+ paṇpiṉa -~ē (4a)
nuvalum^-kālai (4b)

vēṟṟumai maruṅkiṉ+ pōṟṟal vēṇṭum (5)


Ceux-là, [les noms figurés], (1)

S'[il faut] les décrire, (4b)

Ont ces [deux] qualifications [possibles]: (4a)

(A.) A l'occasion de leur propre valeur à chacun, (2a)

Le fait d'accompagner [des valeurs qui sont] leurs, (2b)

(B.) [Ou bien] sans qu'il y ait
point commun [avec lui], (3a)

Etre signe d'un référent
hétérogène [par rapport à soi]; (3b)

[Et c'est] auprès de cette distinction
[qu'] il faut veiller (5)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: Les noms figurés (āku-peyar), qui viennent d'être mentionnés plus haut, sont à comprendre en prenant garde (pōṟṟutal) à la différence (vēṟu-pāṭu) qu'il y a entre deux natures (iyalpu) [possibles pour eux],

++[A.] soit, sans quitter (nīṅkutal) son référent (poruḷ), s'unir (puṇartal) à un référent qui n'est pas [intrinsèquement] distinct (vēṟu) de son référent,

++[B.] soit être signe (cuṭṭi-niṟṟal) d'un référent autre (piṟitu), qui est sans lien (iyaipu* iṉmai) avec son référent.

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}Le fait que le nom [désignant] un tout (mutaṟ-peyar) [de l'arbre] kaṭu (voir supra 114-2-a.) ait pour référent (mēṉiṟṟal) [le fruit qui en est] une partie (ciṉai), laquelle est à l'unisson (oṟṟumai ~uṭaimai) avec le tout, [relève du cas A.] ``à l'occasion de leur propre valeur à chacun, accompagner [des valeurs] qui sont des leurs''.


Le fait que le nom de lieu Kuḻippāḍi (kuḻippāṭi) ait pour référent un vêtement, qui est [intrinsèquement] distinct (vēṟu) de ce lieu, [relève du cas B.] ``être signe d'un référent hétérogène [par rapport à soi], sans qu'il y ait points communs [avec lui]''.


S'il en est ainsi, [on peut dire], n'est-ce pas, que c'est du fait que [le lieu] Kuḻippāḍi et le vêtement ont [entre eux] cette relation (iyaipu) d'être un lieu (iṭam) et une chose qui se produit en [ce] lieu (iṭattu nikaḻ poruḷ), que le nom de ce [premier] a été acceptable (ātal) à ce [deuxième]. Aussi, si l'on demande comment cela peut relever du cas B. ``être signe d'un référent hétérogène [par rapport à soi], sans qu'il y ait points communs [avec lui]'', [répondez]:

--Tu as bien parlé: [mais],

++bien qu'il y ait cette relation-là,

++étant donné qu'ils n'ont pas [entre eux] une [de ces] relations fusionnelles (oṟṟumai ~ākiya iyaipu) que sont

+$++[les relations entre] tout (mutal) et partie (ciṉai),

+$++ou [entre] qualité (paṇpu) et possesseur de qualité, etc.,

++il convient de dire qu'ils sont [intrinsèquement] distincts (vēṟu) entre eux.

+*C'est pourquoi le terme Kuḻippāḍi est bien [une illustration du cas B.] ``être signe d'un référent hétérogène [par rapport à soi], sans qu'il y ait des points communs [avec lui]''.


Il a dit ``[Et] c'est auprès de cette distinction qu'il faut veiller'', afin d'[expliquer] qu' [un nom figuré] doit se comprendre en faisant cette distinction{{C}}NOTEk Cette phrase est à prendre comme une glose syntaxique (sur vēṟṟumai, régissant deux propositions) et non comme une répétion.{{/C}} (vēṟu-paṭuttal) qu'il ``accompagne (civanal) [des valeurs qui sont] siennes, à l'occasion de ses valeurs'' (cas A.) lorsqu'il y a relation fusionnelle, et qu'il ``est signe (cuṭṭutal) d'un référent hétérogène [par rapport à soi], sans qu'il y ait de point commun [avec lui]'' (cas B.) lorsque, en l'absence de cette relation [fusionnelle], on a seulement une relation [comme] celle entre un lieu et la chose qui se produit en [ce] lieu (iṭattu nikaḻ poruḷ), etc.


S'il en est ainsi, si l'on dit que le Commentateur aurait mis à part cette [ligne]-ci{{FNote}}Iḷampūraṇar sépare la cinquième ligne du sutra des quatre premières.{{/FNote}} et en aurait fait un sutra [distinct], [dites que]:

--Comme, si l'on scinde (pirittal) ainsi, on n'obtient pas efficacement (iṉitu) [l'information que c'est] sur la différence (vēṟu-pāṭu) entre ces derniers que sont ``accompagner [des valeurs qui sont] leurs'' et ``être signes de référents hétérogènes [par rapport à soi]'' [qu'il faut faire porter son attention]

++et comme, dans le Livre des lettres (eḻutt-ōttu), au sutra [TE156i] puḷḷi ~iṟuti -~um uyir-iṟu kiḷavi -~um{{V}}TE156i{{/V}}, il n'a pas détaché (pirittal) [du sutra] une mise en garde (pātu-kāval) semblable (i+-nikar) à celle-ci,{{FNote}}Le sutra cité se termine aussi par la ligne vēṟṟumai maruṅkiṟ pōṟṟal vēṇṭum.{{/FNote}} [mais] a commenté (uraittal) [l'ensemble] comme un seul [sutra], [on doit] dire que tel n'est pas là son point de vue (karuttu).

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC116c


aḷavu* -um* niṟai -~um (1a)
avaṟṟoṭu koḷ vaḻi (1b)

~uḷa (2a)
~eṉa moḻipa ~uṇarnticiṉōr -ē (2b)


Il y a (2a)

Des occasions où sont à inclure avec eux (1b)

Les mesures et les poids, (1a)

Disent ceux qui s'y entendent (2b)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: Ceux qui s'y entendent (uṇarntōr) disent qu'il y a des cas où les noms de mesure [de volume] (aḷavu+-peyar){{FNote}}Les exemples donnés ci-dessous concernent des céréales, mais il semble que aḷattal peut être aussi employé de manière plus générale, pour les longueurs, etc.{{/FNote}} et les noms de mesure de poids (niṟai+-peyar) sont à considérer (kōṭal) comme des noms figurés (āku-peyar).

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}Remarquez comment, dans:

+#i+ nel+ patakku «ce riz [fait une mesure d'] un padakku»

+#i+ payaṟu tūṇi «ces pois [font une mesure d'] un tūṇi»

les noms de mesure que sont patakku et tūṇi, et dans:

+#i+ poṉ ^toṭi «cet or [pèse] un toḍi»

+#iv veḷḷi tulām «cet argent [pèse] un tulām»

les noms de poids toṭi et tulām sont [employés] en tant que noms figurés à propos des référents qui sont mesurés (aḷattal) ou des référents qui sont pesés (niṟuttal).


{{Par}}3{{/Par}}Etant donné que [l'on pourrait penser que] les noms de nombre (eṇṇu+ peyar) eux aussi, qui commencent par

+#oṉṟu «un», iraṇṭu «deux», etc.,

lorsqu'ils ont pour référents (mēṉiṟṟal) des choses qui sont comptées (eṇṇutal), sont des noms figurés, si l'on demande pourquoi les avoir omis, [répondez que]:

--Étant donné qu'ils appartiennent (uriya ~ātal) aussi aux référents qui peuvent être comptés,{{FNote}}Selon le commentateur de Kaḻakam, l'identité de nombre oṉṟ-ākiya eṇṇu-t-taṉmai «être un», «être deux», appartient vraiment au référent compté. Ce n'est donc pas une manière de parler par figure.{{/FNote}} il ne convient pas de les appeler āku-peyar.{{FNote}}On a donc ici l'opposition āku peyar «nom qui advient» vs. uriya peyar «nom qui est propre». En 114-3 elle était formulée autrement puisqu'il opposait les āku-peyar aux iyaṟkai+-peyar «noms naturels».{{/FNote}} Aussi, il les a omis (oḻittal).

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}


trsl_TC117c


kiḷanta ~alla (1a)
vēṟu piṟa tōṉṟiṉum^ (1b)

kiḷantavaṟṟu* iyalāṉ (2a)
uṇarntaṉar koḷal -ē (2b)


Même si d'autres se manifestent, (1b)

Différents de ceux qui ont été énoncés, (1a)

On doit les interpréter (2b)

Sur le [modèle du] comportement
de ceux qui ont été énoncés (2a)


{{C}}DEBUT Urai{{/C}}

{{Par}}1{{/Par}}glose du sutra: Si, outre ceux énumérés (collutal), il y a d'autres noms figurés (āku-peyar), [on doit] les comprendre tous au moyen du comportement (iyalpu) de ceux qui ont été énumérés.

{{C}}FIN Urai{{/C}}

{{C}}DEBUT Urai_Viri{{/C}}

{{Par}}2{{/Par}}Le comportement de ceux qui ont été énumérés, c'est, en se fondant sur (paṟṟi) une relation (iyaipu), quelle qu'elle soit, le fait que le nom d'une [chose] soit utilisé (vaḻaṅka+ -paṭutal) pour faire référence à une [autre chose].


{{Par}}3{{/Par}}[Par exemple], les noms d'instruments (karuvi+ peyar) [que sont] yāḻ «luth» ou kuḻal «flûte», sont utilisés dans:

+#yāḻ kēṭṭāṉ «il a écouté le luth»,

+#kuḻal kēṭṭāṉ «il a écouté la flûte»,

en tant que noms figurés (āku-peyar) pour faire référence au son (ōcai) qui est [produit] (ātal) au moyen d'eux.


[On doit aussi] inclure toutes les occurrences [comme]

++celles des noms de termes de comparaison (uvamai+ peyar) [tels que] yāṉai «éléphant» et pāvai «poupée» [utilisés] à propos des référents qui sont comparés (uvamittal) [à eux] comme dans:

+#yāṉai vantāṉ «[mon petit] éléphant est venu»,{{FNote}}En 56-5, Cēṉā. hésitait à parler dans ce cas de āku peyar. L'exemple se retrouvera en 182-3.{{/FNote}}

+#pāvai vantāḷ «[ma] poupée est venue» (cf. 56-4),

++et celles des noms d'action (toḻiṟ-peyar) [comme par exemple] ēṟu «coup [d'épée]» ou kuttu «coup [de poing]», [utilisés] à propos de la cicatrice (vaṭu) venue par cet acte, comme dans:

+#iḵtu* -ōr ēṟu «[ah!] la coupure que voici!»,

+#iḵtu* -ōr kuttu «[ah!] le coup que voici!».

Et d'autres semblables.


{{Par}}4{{/Par}}Voulant dire que, lorsqu'en se fondant sur une relation (iyaipu), le nom d'une [chose] passe à une [autre chose], cette relation n'étant pas [susceptible] d'une caractérisation [unique] (ōr ilakkaṇam), mais de caractérisations qui sont variées (vēṟu-paṭutal), toutes ces caractérisations [doivent] se comprendre en persévérant (kaṭai-piṭittal), il a dit ``Même si d'autres se manifestent''.

{{C}}FIN Urai_Viri{{/C}}